Dans l’avant-propos de ce « Hors-série », l’éditorialiste indique qu’ »aujourd’hui, nous n’avons nullement besoin de statistiques car nous sommes engagés dans un combat, plus rude et motivant, celui de la dignité citoyenne pour faire de notre pays, une société moderne, une société ouverte sur elle-même et sur le monde, où les citoyens sont égaux en droits et en devoirs ».
« Chacun sait que nous avons mené l’une des plus grandes révolutions dont la victoire après une longue guerre de sept ans et plusieurs centaine de milliers de morts, a marqué l’époque en ouvrant des perspectives insoupçonnées devant le tiers-monde, à la fois contre la domination coloniale et la reconquête de ses richesses nationales », a-t-il constaté.
Evoquant l’évolution de la pratique politique en Algérie et le chemin parcouru pour l’édification d’un « Etat républicain et démocratique », l’auteur de l’article estime que ’l’Algérie a accompli de grands pas ».
Le « Hors-série » d’El Moudjahid a été agrémenté par des photos montrant notamment des Algériens en liesse juste après l’indépendance, certains grands projets réalisés et des personnalités nationales.
Evoquant le secteur de l’éducation, le Hors-série indique que « cinquante ans après l’indépendance, le système éducatif a connu diverses réformes et chantiers dans les différents paliers, pour lui permettre de suivre l’évolution de la société du monde extérieur ».
Au volet économique, l’Algérie affiche, selon l’auteur de l’article, « des performance économiques » et financières enviables. En comparaison avec d’autres pays africains, elle présente un bilan favorable. Elle a désormais les moyens de ses ambitions industrielles, sociale, éducative et politique ».
L’auteur de l’article fait savoir cependant qu’il « reste que pour s’assurer un développement sur la durée, il est essentiel que la stabilité politique du pays soit maintenue et que sa planification économique bien ciblée ».
Au plan diplomatique, la diplomatie algérienne se caractérise par « sa constance des principes qui sont à la base de son action extérieur » et par « le respect des engagements que le gouvernement algérien prend au plan international », fait-on savoir.
« L’indépendance dans la prise de décision et la solidarité avec les cause justes dans le monde sont les joyaux de l’action extérieure de l’Algérie, en s’engagent résolument, aux côté de pays frères et amis, qui luttaient contre l’impérialisme et le sionisme », précise l’auteur de l’article.
Pour le combat des femmes pour son émancipation, le journaliste estime que dans de nombreux secteurs d’activité, « la femme est omniprésente. Mais il reste que les vérités arithmétiques ne doivent pas être l’arbre qui cache la forêt ».
« Car il ne faut surtout pas croire que cette présence est un cadeau que l’homme a concédé aux femmes. Bien au contraire. Cette présence est le résultat notamment d’une révolution qui n’a pas été sans difficultés », a observé l’auteur de l’article.
Pour le cinéma, le « Hors-série », fait savoir qu’il a émerge au cœur du maquis et « il continue d’accompagner les grandes mutations du pays ».
« Caméra au poing, les cinéastes décrétaient son acte de naissance dans le feu de la lutte de libération. C’était un combat qui s’imposait de source car la machine de propagande coloniale avançais comme une phalange macédonienne », a relevé le journaliste.
