L’Algérie sécurise son système bancaire

L’Algérie sécurise son système bancaire
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Le risque bancaire est maîtrisé en Algérie, selon Mohamed Laksaci, le gouverneur de la Banque d’Algérie, qui commence à s’acquitter de son nouveau devoir de notation des banques.

À 24 %, le ratio de solvabilité bancaire des banques (publiques et privées) est « très appréciable », selon M. Laksaci. Le gouverneur a souligné, lors des travaux de la 13e conférence des présidents des banques maghrébines le 21 juin 2012, le fait que ce ratio ne dépasse pas les 10 % « dans les pays frappés par les crises économiques et financières » en Europe.

Ces résultats découlent du nouveau règlement adopté par le Conseil de la monnaie et du crédit en novembre 2011.

La Banque d’Algérie, a par ailleurs annoncé son gouverneur, débute sa mission de notation des banques opérant dans le pays (nationales comme étrangères). À titre d’expérimentation, deux banques, l’une privée et l’autre publique, ont fait l’objet de cette notation. L’année prochaine, toutes les banques seront placées sous cette évaluation. Mohamed Laksaci y voit une meilleure prise en compte du risque bancaire :

« C’est une nouvelle orientation de la supervision sous l’angle des risques, car le système de notation permet de classer les banques selon le niveau de leurs performances par rapport au niveau de leur maîtrise des risques. »

LG Algérie

Il s’agit d’une évaluation dont les contours ont été définis avec le FMI et le département américain au Trésor. La notation inclut plusieurs indicateurs de solidité financière et outils de contrôle et d’évaluation, tels que le ratio de solvabilité, le rendement des fonds propres et des actifs ou encore la gestion de liquidité et des risques bancaires.