Dans quelques décennies, ce n’est pas le pétrole qui sera l’or coulant, mais l’eau. Ce précieux liquide, selon les spécialistes, sera au centre de beaucoup de guerres, de querelles entre les nations et des disputes, au niveau plus réduit, entre tribus et ethnies, entre familles et voisins. Quelles sont actuellement nos ressources, nos réserves, notre pluviométrie ? Quel sera l’avenir de l’Algérie en la matière ?
Pour répondre à cela, il faut savoir que le climat algérien, comme celui des pays méditerranéens, couvre le Nord, tandis qu’un climat désertique règne sur le Sud. Les précipitations annuelles enregistrées dans les Hauts-Plateaux et dans l’Atlas saharien ne dépassent pas la quantité 200 à 400 mm de pluie. Mais, la hauteur des pluies annuelles est souvent inférieure à 130 mm dans l’ensemble du Sahara algérien. Il existe quelques cours d’eau côtiers ou au centre ou à l’Est comme Aïn El Hammam, Soummam, Medjerda, Rhummel, Sebaou, Aïn El Hammam, Hamiz, Macta,Mazafran, etc. Cependant le Chelif reste le plus long fleuve d’Algérie, sa longueur étant de 725 km22. Ce fleuve est situé au nord-ouest de l’Algérie, il prend sa source dans l’Atlas tellien et se jette dans la Méditerranée. Il débite, dans les périodes de crues, 1 500 m3 par seconde.
Au sud de la région du Tell, les cours d’eau ne sont pas permanents. Il existe de nombreux lacs dans les régions désertiques, mais ce sont des lacs temporaires et salés pour la majorité comme Chott ech Chergui et Chott el Hodna. Les cours d’eau du Tell se déversent dans la Méditerranée.
Mais, ceux qui descendent vers l’Atlas saharien font partie de la plus grande réserve d’eau au monde. Ils forment une nappe phréatique dite la nappe de l’Albien. Cette nappe est la plus grande réserve au monde d’eau douce23, elle est enfouie sous le sable du désert algérien et elle a une superficie de 900 000 km224. Elle longe presque tout le Sahara algérien ce qui rend facile l’accès à l’eau pour les cinq pays voisins de l’Algérie d’ici quelques années. Adrar a de grandes réserves hydriques constituées de la nappe du continental intercalaire.
Selon le ministère des Ressources en eau : « l’Algérie compte 50 barrages en exploitation, 11 sont en cours de réalisation et 50 autres barrages à l’étude ». Ces derniers devraient être réalisés avant 2020.
L’Algérie doit rattraper le retard constaté. Le pays perd 50 % d’eau dans les fuites. Le dessalement est favorisé par l’État. En effet, le gouvernement a installé quelques stations de dessalement à Alger et Tipasa. Plusieurs centres importants, comme à Arzew qui fournit 90 000 m3 ou le centre de Beni Saf, ont amélioré la situation du manque d’eau dans certaines villes.
Les barrages en Algérie sont Hamiz, situé à 35 kilomètres d’Alger, Béni Haroun dans la wilaya de Mila, barrage de Timgad, Taqsebt, Tichy, Tilesdit, Koudiat Acerdoun, barrage Ourkis, barrage de Kherrata dans la Wilaya de Béjaïa, etc. À l’ouest, de nombreux barrages alimentent les villes comme Beni Bahdel,Guergar, Merdja Sidi Abed, Sikkak Bekkhedda, Dahmouni, Bentaïba, Ghrib, Bougara, barrage de Sidi M’Hamed Bénaouda, etc.. Il existe aussi des stations d’épuration d’eau comme à El Kerma.
L’Algérie disposera de 84 barrages en 2014
L’Algérie disposera à la fin de 2014 de 84 barrages totalisant une capacité globale de 8,9 milliards de mètres cubes, a annoncé il y a quelques jours, à Alger, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. Actuellement, le secteur des ressources en eau compte 70 barrages de grande et moyenne envergures, avec une capacité de 7 milliards de mètres cubes.
Le ministre a indiqué aussi que quatre barrages seront réceptionnés en 2013 dont deux à Sétif et les deux autres à Oum El Bouaghi et Khenchela. En outre, la construction de deux barrages sera lancée à Batna et Tarf cette année, alors qu’en 2012, deux barrages ont été lancés en réalisation à Souk Ahras et Tizi Ouzou.
Par ailleurs, le taux de remplissage des barrages est de 70 % suite aux dernières pluies, a affirmé Necib. D’autre part, 157 projets de grande et petite hydrauliques ont été lancés en 2013, et portent sur l’adduction d’eau potable en faveur de plusieurs communes, le dessalement d’eau de mer et l’assainissement. Des stations d’épuration d’eau ont été également livrées à Béjaïa, Ghardaïa, Tisssemsilt et Aïn Temouchent. L’eau épurée sera utilisée pour l’irrigation dans le domaine agricole, ce qui conduira, selon le ministre, ’’à économiser l’eau’’.
En 2013, ce seront 25.000 hectares qui seront irrigués grâce aux eaux traitées par les stations d’épuration. Quant à l’AEP, le taux a atteint 95 % en 2012, ce qui amélioré la ration journalière en eau par habitant. Malgré ces résultats, le ministre a fait état de plusieurs contraintes, qui entravent l’achèvement d’autres projets.
Parmi ces contraintes, il a notamment cité ’’le non-respect des délais de réalisation, le problème des expropriations, l’alimentation en énergie électrique et le manque d’entreprises locales capables de réaliser de grands projets’’. Il a par ailleurs, en abordant les projets qui seront mis en œuvre dans le cadre de la lutte contre le stress hydrique, insisté sur la gestion rationnelle des ressources en eau et sur l’amélioration du service public.
Il a ainsi annoncé qu’un appel d’offres sera lancé pour confier la gestion de l’eau à des entreprises étrangères à Annaba et Tarf, comme cela est déjà le cas à Alger et à Oran. Cette démarche vise, selon le ministre, à atteindre des standards internationaux dans la gestion de l’eau.
Sur les problèmes de financement soulevés par les directeurs de wilayas, le responsable de la planification et du budget au ministère, Lounis Maouche, a indiqué qu’une demande a été adressée au ministère des Finances afin de débloquer un reliquat de 120 milliards de dinars qui sera affecté pour la réalisation de plusieurs projets.
Boualem Rémini, chercheur en hydraulique : « L’Algérie est à l’abri du manque d’eau jusqu’à 2030 »
Le docteur et chercheur en hydraulique Boualem Rémini, estime que l’Algérie est à l’abri du manque jusqu’en 2030, au moins, et concernant, les techniques pour récupérer les eaux de ruissellement et de surface, qu’on peut parler de « recharge artificielle des nappes ». « De façon très simple, le site de recharge est l’inverse de celui d’une retenue ou d’un barrage. Il faut chercher un lieu à forte perméabilité pour accélérer les infiltrations et minimiser l’évaporation. A mon avis, l’Algérie est très en retard dans ce domaine, malgré son prix moins onéreux. Il suffit de creuser deux à trois bassins à côté d’un cours d’eau : un bassin de décantation et un bassin d’infiltration. Il suffit d’étudier la perméabilité du site pour déterminer le débit d’infiltration, ainsi que le transport solide du cours d’eau pour évaluer le débit des sédiments qui seront décantés dans le premier bassin.
A ma connaissance il existe deux expériences de ce type en Algérie. Dans la wilaya de Tipaza, les lâchers d’eau par la vanne de fond du barrage de Boukourdane permettent de réalimenter la nappe et, par conséquent, les puits qui se trouvent en aval du barrage se remplissent. Il est fort possible qu’en 2025, au niveau des barrages, le volume atteindra les 20 milliards de mètres cubes, mais il faut voir avec la projection de construction de nouveaux barrages par l’ANBT d’ici là. De plus, il est indispensable de réévaluer la capacité de notre réseau hydrographique ».
Les barrages algériens remplis à plus de 70%
Le taux de remplissage des 65 barrages en exploitation à travers le territoire national a atteint 70,68%, un niveau équivalant à une réserve globale en eau de 4,10 milliards de M3, selon une source du ministère des Ressources en Eau. Selon la même source, la réserve nationale en eau s’affiche en hausse lors de cette période de forte consommation comparée à la même période de l’année 2010 où elle avait atteint 3,75 milliard de M3.
Les 13 barrages de la région ouest ont atteint un taux de remplissage global de 55%, alors que les 17 barrages de la région de Cheliff sont pleins à 56,50%. La région centre avec ses 12 barrages à enregistré un taux de remplissage assez important de 78,5%. Le barrage de Keddara qui alimente la capitale et sa périphérie est rempli à 97,5%, Taksebt (93%),Tichihaf Bejaia (97%) et Koudiet Asserdoun, 2éme plus grand barrage du pays (52%), selon la même source.
Les 23 barrages de l’est ont atteint un niveau global de remplissage de 84,60%. Le plus grand barrage algérien, celui de Beni Haroune (960 millions de M3), qui alimente six wilayas de cette région est rempli actuellement à 88%, précise- t-on.
Le barrage de Boukerdane, situé dans la commune de Sidi Amar (Tipasa), est rempli à 100% de son volume mobilisable, estimé à 51 millions de m3, a indiqué le directeur des Ressources en eau de la wilaya de Tipasa.
« Ce volume a été atteint grâce à un apport de 17 millions de m3, mobilisé par les pluies et à la neige qui sont tombées dans la région sans interruption pendant environ trois semaines », a précisé à l’APS, Gaby Youcef. Début février, le volume mobilisé par le barrage était de 34 millions de m3, a-t-il ajouté, en précisant que c’est la seconde fois qu’il atteint un tel niveau de remplissage depuis 2005.
Dans ce contexte, il a estimé que les localités desservies par ce barrage ne seraient pas touchées par le rationnement de la ressource durant la saison estivale. Au nombre de 8, ces localités sont Sidi Ghilés, Cherchell, Sidi Amar, Hadjout, Meurad, Nador, Tipasa et douar Khechni de la commune de Ain Tagourait, et reçoivent globalement un volume d’eau potable de 70.000 m3/jour.
Extension des ressources d’eau grâce à 96 barrages prévus en 2016
Les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards de m3, dont 12 milliards de ressources superficielles et 2 milliards de ressources souterraines dans le Nord et 5,2 milliards de m3 dans le Sud (superficielles et souterraines).Les perspectives de l’eau en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ainsi que le lien entre dessalement et énergies renouvelables ont fait l’objet d’un atelier de réflexion qui a eu lieu, hier, à l’hôtel Sheraton. Organisé, conjointement par la Banque mondiale et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique du gouvernement algérien, cette rencontre a pour objectif de partager les résultats de l’étude régionale des pays du MENA sur le dessalement et les énergies renouvelables avec les partenaires concernés, à savoir les institutions publiques et privées, y compris le monde universitaire et les groupes de réflexion de recherche ayant un intérêt pour les secteurs de l’eau et de l’énergie en Algérie. Il s’agit pour les différents intervenants d’identifier les secteurs de collaboration pour des études continues de cas en Algérie.
« L’étude de cas se concentrera sur les sujets similaires de dessalement et énergies renouvelables, mais pour une ville spécifique », a notamment indiqué le Dr Bekele Debele Narew, représentant de la Banque mondiale. Il n’a pas manqué de citer les pays du MENA qui font face à des choix stratégiques critiques dans le secteur de l’eau. La situation actuelle en la matière n’a pas été omise. Les intervenants ont souligné que l’essentiel des besoins en eau est couvert par des aquifères fossiles qui s’épuisent vite, et par des sources impliquant le recyclage d’eaux usées et de dessalement.
L’envasement des barrages prive l’Algérie de 800 millions de mètres cubes d’eau
L’envasement des barrages prive l’Algérie de 800 millions de mètres cubes d’eau, même si un programme de lutte contre ce phénomène existe depuis des années, indique dimanche à Alger un responsable au ministère des Ressources en eau.
« Nous constatons que sur l’ensemble des barrages, l’envasement représente 800 millions de mètres cubes’’, estime le directeur général des ressources hydriques, Rachid Taïbi, en marge d’un colloque sur les ressources en eau et le développement durable, organisé récemment par l’Ecole nationale supérieure d’hydraulique.
Il a ajouté qu’’’un programme de lutte contre ce phénomène est toujours en cours’’ et qu’il est axé sur un travail ’’en amont des barrages’’. Il a cité plusieurs actions de lutte contre ce phénomène, dont ’’l’aménagement des bassins versants grâce à des travaux forestiers’’ de boisement.
Rachid Taïbi minimise pour autant l’effet de l’envasement des barrages de 800 millions de mètres cubes rapportés ’’à une capacité de 7 milliards de mètres cubes’’ de réserve d’eau.
D’autres responsables du secteur hydraulique ont également mis l’accent sur la question de la disponibilité de l’eau.
Le directeur des études et des aménagements hydrauliques au ministère des Ressources en eau, Tahar Aïchaoui, considère que ’’la mobilisation de l’eau a été parmi les défis’’ qui se sont posés au secteur, ’’appelé à satisfaire les besoins de consommation des ménages comme ceux de l’agriculture et de l’industrie’’. Actuellement, le secteur des ressources en eau est devant un autre défi qui est celui ’’de la disponibilité de l’eau en H24 pour tous les citoyens’’, a-t-il ajouté.
Mais, certaines entraves contrarient ce projet. Selon Mohamed Saïd Benhafid, directeur de l’Ecole nationale supérieure de l’hydraulique et président du 5e colloque international sur les ressources en eau, ’’il y a encore beaucoup de déperditions d’eau dans certaines villes et dont le taux peut atteindre 40%’’. ’’Dans des villes comme à Oran, Constantine et Alger, le réseau de distribution est rénové, mais il reste encore de nombreux autres endroits qui nécessitent des opérations similaires’’, a-t-il précisé. Le colloque international a réuni des experts de plusieurs pays du Canada, Brésil, France, Tunisie, et Maroc. Des recommandations sont attendues lundi à la clôture de la rencontre, selon le directeur des études et des aménagements hydrauliques au ministère des Ressources en eau, Tahar Aïchaoui.
Ces recommandations sont susceptibles d’être exploitées par le secteur car ’’les thèmes abordés par les chercheurs sont d’actualité’’, a-t-il dit. ’’Changement climatique et les ressources en eau’’, ’’économie, management, et éducation de l’eau’’, ainsi que ’’assainissement urbain : gestion et exploitation’’, sont parmi les thèmes de ce colloque.
Un méga-projet de transfert de l’eau du Sahara
Alors qu’il était au poste de ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, préconisait que «le secteur de l’hydraulique allait bénéficier de 15 à 16 milliards de dollars» entre 2010 et 2014 «afin d’assurer aux Algériens une bonne qualité de l’eau».
L’Algérie a en effet lancé des études pour le transfert de 600 millions de m3 par an à partir du Nord Sahara vers les Hauts plateaux, notamment pour développer l’agriculture et améliorer la distribution d’eau potable, avait expliqué le ministre.
Dix-neuf nouveaux barrages seront réalisés d’ici à 2014. Seules les entreprises algériennes pourront répondre aux appels d’offre qui seront lancés pour la construction de certains de ces nouveaux barrages, a-t-il ajouté. L’Algérie a entamé depuis 2004 un programme de construction de quinze stations de dessalement d’eau de mer d’une capacité totale de 2,3 millions de m3, pour «sécuriser de façon définitive l’alimentation des Algériens en eau potable», a dit Sellal.
La présence française
L’œuvre accomplie en Algérie en matière d’hydraulique ne peut être appréciée dans toute son ampleur qu’en considération de la situation du pays en 1830 au moment où les premiers Français débarquaient à Sidi-Fradj : un Tell marécageux infesté par la malaria ne permettant que quelques maigres récoltes, des Hauts-Plateaux nus et arides parcourus par des tribus nomades tirant quelques ressources d’un élevage ovin pratiqué dans des conditions pénibles et incertaines. Cette situation résultait, en l’absence de toute œuvre humaine, des conditions géographiques du pays.
Des considérations qui précèdent on peut dire de l’eau en Algérie qu’elle est la meilleure et la pire des choses.
La pire des choses, par l’action néfaste qu’elle mène en montagne (érosion des pentes) et dans les plaines (exhaussement des champs d’épandage sur lesquels les oueds changent leurs cours) en provoquant l’inondation et le marais.
La meilleure, lorsque, domestiquée et retenue en grande quantité, elle transforme de vastes étendues de terres incultes en opulents vergers.
Ces données sont à la base des diverses activités de l’équipement hydraulique de l’Algérie.
Barrages-réservoirs
Etant donné l’irrégularité des débits des rivières, il était normal de songer à régulariser ces dernières au moyen de barrages-réservoirs. De premières tentatives courageuses avaient été faites dans le passé. Mais les techniques n’étaient pas encore au point et les moyens de travail étaient insuffisants si bien qu’il ne reste que peu de choses de ce premier effort.
Le programme dit de 1920 a constitué une oeuvre remarquable :
Les barrages de Béni-Bahdel, de Bou-Hanifia, de Bakhadda, de l’Oued-Fodda, du Ghrib, du Ksob, des Zardézas et de Foutu-el-Gueiss constituent un ensemble remarquable, qui a augmenté considérablement le potentiel économique de l’Algérie grâce à la législation spéciale sur l’exploitation en vue de l’irrigation (décret-loi du 30 octobre 1935).
Ces différents ouvrages emmagasinent au total un cube voisin de 750 millions de m3, régularisent un débit annuel de 500 millions de m3 et permettent l’irrigation de 140.000 hectares de bonnes terres.
Dès la fin de la dernière guerre, l’Algérie s’est engagée courageusement dans un programme nouveau:
Le barrage de Foum-el-Gherza, près de Biskra, destiné surtout à rénover des palmeraies dépérissantes, est pratiquement achevé, et l’on poursuit la construction de celui du Sarno, affluent de la Mékerra destiné à sauver et à améliorer les irrigations de St-Denis-du-Sig, très mal assurées par le vieil ouvrage des Cheurfas, presque complètement envasé. Petite et Moyenne Hydraulique
Les travaux désignés sous cette appellation pour être moins spectaculaires que ceux de la, grande hydraulique sont d’une importance vitale pour le fellah ou le colon algérien dont les terres, qui n’ont pas le privilège d’être dominées par une importante réserve d’eau représentent 96 pour cent de la superficie classée productive, soit environ 24 millions d’hectares. Ce chiffre fait apparaître l’énorme tâche à accomplir dans ce domaine.
Ils consistent en l’aménagement de captages de sources, de petits barrages d’épandage de crues, de barrage d’inféroflux, en la mobilisation par de petits ouvrages localisés de ressources en eau souterraine : puits à la nappe phréatique, mise en production de nappes captives, soit par pompage, soit par, Jaillissement.
Sur le plan économique ces travaux présentent un intérêt tout particulier pour la culture des céréales en pays aride. Pour l’aménagement du pâturage ovin dans les Hauts-Plateaux et pour la production dattière dans les zones sahariennes.
Les réalisations les plus spectaculaires dans ce domaine sont : le barrage d’inféro-flux de Tadjemout (400 1/s), le grand barrage d’épandage d’El-Fatah près de Laghouat.
Les grands forages artésiens de Zelfana et de Guerrara, les puits de pompage du M’zab, les centaines de milliers d’hectares accessibles à la pâture grâce à un bon réseau de points d’eau sûrs et sains.
Algérie : documents algériens Série économique : hydraulique n°78 – 12 mai 1951
Par Amel Adjou