L’Algérie se hisse au 11ᵉ rang mondial dans cette filière agricole clé

L’Algérie se hisse au 11ᵉ rang mondial dans cette filière agricole clé
L’Algérie au 11ᵉ rang d’une production agricole majeure

Des données récentes ont révélé le positionnement de l’Algérie parmi les grands producteurs d’amandes, le pays occupant la onzième place mondiale avec une production estimée à 62 988 tonnes. Ce volume est atteint sur un marché international dominé par un nombre restreint de pays.

Les États-Unis sont en tête de liste avec une production de 1 858 010 tonnes, suivis par l’Australie (360 328 tonnes), l’Espagne (245 990 tonnes) et la Turquie (190 000 tonnes). Après ce premier groupe, on trouve la Chine (104 000 tonnes), l’Iran (88 561 tonnes) et l’Italie (74 590 tonnes). La Tunisie (70 000 tonnes) et l’Afghanistan (64 000 tonnes) précèdent directement l’Algérie, qui se classe onzième.

Selon les données de World Population Review, l’Algérie fait partie du premier cercle des producteurs, devançant de nombreux pays figurant dans le tableau avec des volumes de production bien inférieurs.

Sa place dans ce classement ne reflète pas seulement le volume de production, mais indique également que cette culture n’est plus secondaire dans la structure agricole et peut devenir un élément sur lequel bâtir des politiques agricoles et alimentaires.

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En plus de son classement mondial, les mêmes données révèlent que l’Algérie occupe la troisième place arabe dans la production d’amandes, après le Maroc et la Tunisie, ce qui la positionne au sein d’un bloc Maghrébin clair au sommet du classement arabe.

L’Algérie, 3e producteur africain d’amandes : un pilier émergent de l’agriculture et de la sécurité alimentaire

Au niveau du continent africain, le Maroc est en tête de la production, suivi de la Tunisie à la deuxième place, puis de l’Algérie à la troisième place avec une production de 62 988 tonnes. Viennent ensuite la Libye (37 250 tonnes), le Burkina Faso (2 046 tonnes), la Côte d’Ivoire (1 676 tonnes) et l’Eswatini (1 054 tonnes).

En comparant ces volumes, il est évident que l’Afrique du Nord représente le centre de gravité de la production africaine d’amandes, et que la contribution de certains pays subsahariens reste très limitée. Par conséquent, l’Algérie n’est pas seulement un pays supplémentaire sur la liste, mais un acteur clé dans un petit groupe qui contrôle effectivement la majeure partie de la production africaine.

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Outre les aspects de classement, ces chiffres soulèvent une dimension économique pratique liée à la chaîne de valeur. Produire 62 988 tonnes d’amandes n’exprime pas seulement une capacité agricole, mais ouvre la porte à une question sur le volume destiné aux industries de transformation par rapport à ce qui est commercialisé sous forme de produit brut.

Dans ce contexte, il devient important de lier la production agricole à d’autres secteurs tels que l’industrie alimentaire, la pâtisserie traditionnelle et moderne, et les produits dérivés à plus forte valeur ajoutée, y compris les huiles et les préparations alimentaires spéciales. Ce lien permet de transformer le poids quantitatif que reflètent les chiffres en un poids économique et commercial plus clair au niveau de la valeur finale.

Dans le même contexte, la position de l’Algérie au onzième rang mondial et au troisième rang arabe et africain permet d’évoquer des possibilités d’expansion supplémentaires.

D’une part, ce volume fournit une base à partir de laquelle développer des programmes techniques et organisationnels visant à augmenter le rendement à l’hectare, à réduire les pertes pendant le stockage et le transport, et à connecter les agriculteurs à des canaux de commercialisation organisés.