L’Algérie se dote du nec plus ultra de la défense anti-aérienne, le S400

L’Algérie se dote du nec plus ultra de la défense anti-aérienne, le S400

L’Algérie va se doter du nec plus ultra de la défense anti-aérienne, le S400 Triumf, successeur du S300 PMU2, à partir de mars 2015, selon des sources russes citant des responsables du complexe d’armement « Almaz- Antej », fabricant de ces nouveaux modèles de DCA.

L’Algérie a commandé deux régiments de S400, chaque régiment comporte huit véhicules lanceurs, avec quatre missiles par lanceur, des véhicules de rechargement et des radars.

Le S-400 Triumph est un système de défense antiaérienne et antimissile mobile, développé par la société Almaz-Antei. Sa désignation OTAN est SA-21 Growler. ces systèmes sont composés de missiles de défense aérienne de moyenne portée qui peuvent être déployés à une large échelle. Ils sont capables de guider 72 missiles engagés contre 36 cibles simultanées dans un rayon de 400 km et d’abattre toutes cibles aériennes, avions, missiles de croisières ou drones jusqu’à une altitude de 30 km.

Commande de systèmes TOR-M2 et BUK-M2

La défense anti-aérienne recevra également des systèmes de courte et moyenne portée TOR-M2 et des BUK-M2. Le système tactique Tor assure la protection de sites d’importance contre les frappes de missiles antiradars, de croisière, de drones, de bombes guidées, d’avions et d’hélicoptères. Le système TOR-M2 n’a pas d’équivalent au monde.

Une batterie de missiles TOR-M2 comprend quatre rampes de lancement mobiles capables d’abattre 16 cibles évoluant de tous côtés à une vitesse de 700 m/s, à une distance de 12 km et à une altitude de 10 km. Ce système est opérationnel par tout temps, de jour comme de nuit.

Avec les systèmes S400, TOR-M2 et BUK-M2, tout le territoire national, villes et sites stratégiques, sera complètement à l’abri de toute attaque aérienne maritime ou terrestre d’où qu’elle vienne.

Pour rappel, l’Algérie avait commandé huit systèmes de missiles S-300 à la Russie dans le cadre des contrats d’armements conclus en mars 2006, lors de la visite à Alger du président Vladimir Poutine et livrés avec beaucoup de retard en 2011 en raison de surcharge dans le cahier de commandes selon les mêmes sources.