L’Algérie revient sur le conflit en Ukraine avec l’ONU

L’Algérie revient sur le conflit en Ukraine avec l’ONU

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine est toujours d’actualité et a impacté le monde entier économiquement parlant mais aussi en termes de géopolitique.C’est dans ce contexte que l’Algérie a pris position vis-à-vis d’une éventuelle paix et a plaidé pour le “respect des règles et principes fondamentaux du droit international humanitaire” sans aucune discriminitation face à la souffrance humaine.

C’est dans ce contexte que Nadir Larbaoui, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies s’est exprimé lors de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue jeudi à New York dans le cadre d’une déclaration explicative du vote de l’Algérie portant sur le projet de résolution franco-mexicain.

L’Algérie a demandé au conseil de sécurité de faire son devoir par rapport au maintien de la paix et de la sécurité internationales. D’après lui, l’Algérie est soucieuse de la situation actuelle en Ukraine, et les répercussions que ce conflit pourrait avoir sur le respect des droits internationaux humanitaires plus précisément ceux de la convention de Genève de 1949.

Il a souligné que l’Algérie accordait une énorme importance à la charte des Nations Unies et aux règles qui l’entourent, qui devraient assurer un respect des obligations internationales et garantir la sécurité. Le responsable a aussi ajouté la nécessité d’accentuer les démarches diplomatiques afin de mettre fin à cette crise humanitaire, appuyant la nécessité de la mise en place d’un dialogue et de négociation afin d’apaiser la situation et instaurer une certaine stabilité.

L’Algérie souligne également, l’importance d’intensifier les efforts diplomatiques pour mettre un terme à la crise humanitaire actuelle en Ukraine et réitère son soutien aux efforts visant à apaiser les tensions à travers le dialogue et la négociation, seul moyen pour résoudre la crise et d’arrêter l’effusion du sang et prendre en charge les aspects humanitaires tragiques, sans discrimination dans la prise en charge des souffrances humaines, afin d’assurer la sécurité, la sûreté et la stabilité des pays et des peuples de la région. », a-t-il conclu.

Un premier bilan de la guerre tombe après un mois

Cela fait déjà un mois que le conflit a éclaté en Ukraine et le bilan a déjà été annoncé. Le ministère de la Défense ukrainien a annoncé ce mercredi 23 mars que 15 600 soldats russes avaient été éliminés depuis le début de l’invasion. La Russie quant à elle n’a communiqué aucun bilan depuis le 2 mars, et avait annoncé ce jour-là 498 soldats tués.

En ce qui concerne les soldats ukrainiens, selon le dit pays, 1 300 soldats ont été tués, d’après les chiffres annoncés le 12 mars. La Russie quant à elle annonce 2 870 soldats ukrainiens tués, entre le 24 février et le 2 mars.

En ce qui concerne les civils et un bilan humain précis, cela n’est pas envisageable au vu de la situation très délicate. Les autorités ukrainiennes n’ont pas annoncé de décompte officiel au niveau national, mais les institutions locales évoquent dès bilan au fil des jours qui rapportent au moins 3000 civiles morts. Néanmoins, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) en Ukraine, décompte 977 civils ukrainiens tués, dont 81 enfants, depuis le 24 février dernier jusqu’à ce mercredi 23 mars.

En ce qui concerne les réfugiés ayant fui le pays, plus de 3,6 millions de personnes ont été comptabilisées ce 23 mars 2022. Le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU évoque précisément 3 626 546 réfugiés dont 90% sont des femmes et des enfants.

Pour les villes touchées, la ville de Kherson reste la seule entièrement accaparée par les russes. Kharkiv, au nord-est, elle aussi touchée tout comme Marioupol et Mykolaïv. Kiev, la capitale  est quant. à elle partiellement encerclée.