L’Algérie restera unifiée grâce à la proclamation du 1er Novembre 1954 (Mokri)

L’Algérie restera unifiée grâce à la proclamation du 1er Novembre 1954 (Mokri)
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L’Algérie restera unifiée « tant que la proclamation du 1er Novembre continuera d’être la Constitution historique et éternelle du pays », a considéré, samedi à Guelma, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri.

Intervenant au cours d’une rencontre régionale des cadres de son parti activant dans les wilayas de Guelma, d’Annaba, de Souk Ahras et d’El Tarf, tenue à la maison des jeunes Salah-Boubnider, M. Mokri a estimé que ce document constituait « l’acte politique qui a unifié tous les Algériens, qu’elles que furent leurs orientations idéologiques et politiques, et qui a rassemblé leurs énergies autour de l’objectif de libérer le pays de l’occupation et de protéger ses valeurs et son Histoire ».



Le MSP « rivalise avec les autres partis pour s’affirmer en tête des forces patriotiques porteuses des valeurs véhiculées par la proclamation du 1er Novembre », a-t-il ajouté, soulignant que son parti veut que l’Algérie « reste fidèle à ses principes historiques et aux sacrifices de ses martyrs tout en s’engageant sur la voie du développement et de la prospérité économique et sociale ».

Selon son président, le MSP, dont « plusieurs dirigeants ont été victimes des groupes terroristes » durant la décennie noire, est un « mouvement patriotique qui a consenti d’énormes sacrifices durant les années 1990 en faisant face au terrorisme et en £uvrant à contenir la fitna ».

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Il a également estimé qu’il fallait « trouver rapidement des réponses économiques efficientes avant que la crise économique ne se transforme en crise sociale ».

M. Mokri  a aussi souligné que le peuple algérien, qui « a été patient et qui a enduré l’amer expérience des années 1990 refuse aujourd’hui de se laisser entraîner vers la violence ».

Se déclarant « opposé à l’idée d’un recours à l’endettement intérieur annoncée par le gouvernement », le président du MSP a estimé, à ce propos, que les salariés algériens étaient « dans l’incapacité d’épargner ».