L’Algérie reste un grand importateur de viande

L’Algérie reste un grand importateur de viande

L’Algérie figure toujours parmi les premiers pays importateurs de viandes rouges en dépit des budgets faramineux injectés dans le cadre des programmes de développement agricole.

En effet de l’avis d’ experts Algériens notamment des universitaires, chercheurs et auteurs de nombreuses études dans le domaine, les objectifs fixés par cette politique agricole sont très loin d’être atteints et la facture de l’importation tourne toujours autour de 800 millions d’euros par an comme d’ailleurs pour l’importation de la poudre du lait.



Une de ces études indique que « les progrès réalisés dans le secteur des productions animales, réalisés en grande partie par le biais d’un élevage avicole industriel et peu maîtrisé, un accroissement du cheptel laitier par un afflux massif des races exotiques et un accroissement important et artificiel des effectifs ovins, ne sont malheureusement pas associés à une amélioration durable de la productivité technique ».

De ce fait, l’Algérien verra sa ration individuelle en protéines animales être l’une des plus faibles dans la région méditerranéenne avec une consommation annuelle ne dépassant pas les 0,12 kg de poisson et 0,3 kg de viande par habitant alors que la quantité de lait que l’Algérien consomme ne représente qu’à peine 28 % de celle d’un espagnol. Les mêmes experts concluent leurs études par des recommandations à l’adresse des autorités Algériennes pour corriger la politique agricole en vigueur dans notre pays.