L’Algérie respecte ses engagements internationaux en matière des droits de l’homme

L’Algérie respecte ses engagements internationaux en matière des droits de l’homme
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Le coordonnateur résident du système des Nations unies en Algérie, le Sénégalais Mamadou Mbaye, a affirmé jeudi à Djelfa que l’Algérie respectait « tout à fait » ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme.

M. Mbaye, qui accompagnait le ministre de la Justice, Garde des sceaux, M. Tayeb Belaiz, en visite d’inspection dans cette région du sud algérien, a souligné que l’Algérie « faisait tout ce qu’elle pouvait pour respecter ses engagements en matière des droits de l’homme » et que les Algériens pouvaient être « fiers »



de ce qui a été réalisé jusqu’à présent.

« Il n’y a nulle part dans ce monde un pays parfait, ni sur le plan de

la démocratie ni au plan des droits de l’homme et il faut apprécier ce qui est

fait et l’améliorer », a cependant observé le représentant onusien dans une déclaration

à l’APS.

M. Mbaye a aussi soutenu que l’Etat algérien « continuait à faire des

efforts », et était « déterminé à respecter ses engagements en le prouvant chaque

fois un peu plus ». Il mérite de ce fait, d’être « encouragé », selon lui.

Pour le représentant de l’ONU, « beaucoup de progrès ont été fait », citant

en exemple, la presse écrite en matière de droit à la liberté d’expression,

même s’il reste, selon lui, des efforts à faire dans le domaine de l’audiovisuel.

Il a aussi cité les manifestations de rue des étudiants, des médecins

et de la société civile qu’il considère comme « un signe de démocratie qu’il

faut louer, examiner, discuter et améliorer dans le cadre de la démocratie de

manière générale ».

Abordant les conditions de détention, il a expliqué qu’au delà de la

construction de nouvelles infrastructures, une détermination gouvernementale

visant à humaniser la vie pénitentiaire était « démontrée ».

Il a relevé que les prisons algériennes étaient un héritage du colonialisme,

donc par définition dénuées du respect des droits de l’homme, et l’Etat algérien

a engagé une politique pénitentiaire pour les « réhabiliter » et les « humaniser ».

M. Mbaye a souligné dans ce cadre, l’importance de mettre à la disposition

des détenus toutes les conditions d’une future réinsertion sociale, notamment

le droit à l’éducation.

Il s’est dit satisfait de constater que des détenus algériens ont réussi

à devenir bacheliers, d’autres à décrocher le brevet d’enseignement moyen

et que certains suivent même des études supérieures.

« Je pense qu’en matière d’amélioration des conditions de détention,

l’Algérie est un exemple pour beaucoup de pays, et doit exporter son expérience

dans le cadre de la coopération sud-sud », a-t-il encore dit.

Il a saisi l’occasion pour appeler à une campagne médiatique pour inciter

la population et la préparer à accueillir de nouveau les repris de justice,

de ne pas les marginaliser, mais plutôt de participer dans leur réinsertion

sociale.

Le ministre de la Justice a annoncé ce jeudi que les prisonniers libérés

n’étaient plus tenus désormais de présenter un casier judiciaire pour leurs

dossiers d’emploi, une façon de faciliter leur réinsertion sociale.