L’Algérie passe officiellement au statut de prêteur au Fonds monétaire international (FMI) en lui prêtant 5 milliards de dollars.
L’Algérie a finalement décidé de participer à l’emprunt lancé par le FMI, avec un montant de 5 milliards de dollars, d’après un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie.
La participation algérienne s’effectuera sous forme d’accord d’achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS), précise la même source.
Le gouvernement algérien avait jusqu’à présent préciser que l’Algérie n’envisageait pas de prêter au FMI. Le 23 avril dernier l’institution financière avait demandé au pays d’investir dans le FMI, afin « d’accroître les ressources de l’institution de Bretton Woods afin de lui permettre d’accorder des prêts aux pays qui en ont besoin », expliquait Karim Djoudi, ministre des finances algérien. Mais les autorités algériennes avaient finalement décliné la proposition, estimant qu’il fallait qu’elles étudient chaque point de l’accord entre l’Algérie et le FMI.
Finalement le pays aux 19,73 milliards de dollars d’excédent commercial, prêtera bel et bien à l’institution financière internationale.