France : L’Algérie refuse le retour « volontaire » de 250 harragas

France : L’Algérie refuse le retour « volontaire » de 250 harragas

Les autorités algériennes ont rejeté une demande des autorités françaises de renvoyer 252 immigrés clandestins, entrés illégalement sur le territoire français.

En effet d’après le quotidien français Le Parisien qui a rapporté la nouvelle ce samedi 17juillet 2021 , une partie de ces 252 Algériens, qui ont en moyenne 36 ans, tente de passer par cette procédure pour rentrer coûte que coûte en Algérie et revoir leur famille, après plus d’un an de fermeture des frontières algériennes en raison de la pandémie.

La demande a été rejetée par les autorités algériennes invoquant des motifs sanitaires, ont indiqué mardi à l’AFP les autorités françaises de l’immigration.

Ces 252 ressortissants algériens, toujours en attente, se sont rapprochés de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) ces dernières semaines pour bénéficier de ce « retour volontaire », qui permet à des sans-papiers de retourner dans leur pays d’origine, en s’engageant à ne plus revenir en France, avec un pécule (650 euros par personnes pour les Algériens), un billet d’avion réservé par la France et éventuellement une aide financière à la réinsertion dans le pays de départ.

« Les harragas ne sollicitent même pas d’aides financières »

« Le problème, c’est que ces Algériens, qui veulent rentrer et sollicitent le retour volontaire, sont empêchés de rentrer chez eux par l’Algérie, qui refuse de nous les reprendre. C’est le seul pays avec lequel on a ce problème », observe Didier Leschi, le patron de l’Ofii.

Il en veut pour preuve que la majorité d’entre eux ne sollicitent pas l’aide financière à la réinsertion, qui peut s’élever à plusieurs milliers d’euros mais uniquement rentrer au pays.

Ce blocage des autorités algériennes, « avec lesquelles on n’arrive pas à avoir d’interlocuteur pour ces retours volontaires », plonge les ressortissants algériens en France « dans l’incompréhension, l’agressivité; parce que c’est nous qui prenons les billets, ils pensent donc que nous essayons de les bloquer », poursuit le directeur général de l’Ofii.