La commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale française a révélé que les autorités algériennes ont refusé la réouverture de l’institut culturel français de Tizi Ouzou pour des raisons sécuritaires.
Selon le rapport de la commission des affaires étrangères au parlement français consacrée à l’examen de la convention l’entraide judiciaire en matière pénale entre l’Algérie et la France, l’enseignement du et en français est au cœur de l’action du gouvernement français, à travers l’aide à la formation initiale et continue des enseignants de français dans le secondaire et le supérieur ; appui aux doctorants de français ; soutien à la mise en place de centres d’enseignement intensif des langues dans les 35 universités algériennes et cinq (5) instituts culturels français.La commission a révélé que la France s’appuie dans sa coopération avec l’Algérie sur un réseau culturel, à travers les instituts culturels français à Alger, Constantine, Annaba, Oran et Tlemcen, indiquant que la réouverture de l’institut français de Tizi Ouzou est refusée par les Algériens pour des raisons sécuritaires.
Le rapport a indiqué également que les autorités françaises entendent ouvrir deux nouvelles écoles primaires à Oran et Annaba, dont les deux projets étaient conclus lors du Comité interministériel de Haut niveau (CIHN) du 10 avril 2016. Elles s’ajoutent à celle existante à Alger et où sont scolarisés quelque 500 élèves.
