Lundi, le ministre des Sports algérien a confirmé que l’Algérie avait été approchée pour organiser la CAN-2015 dans l’hypothèse d’un retrait du Maroc. Les autorités locales, qui visent l’édition 2017 de la compétition, ont décliné l’offre.
Après le Ghana et l’Afrique du Sud, l’Algérie a été également sondée par la Confédération africaine de football (CAF) pour éventuellement remplacer au pied levé le Maroc. Ce dernier a récemment demandé le report de la CAN-2015, organisée sur son sol du 17 janvier au 8 février 2015, par crainte de l’épidémie d’Ebola qui touche l’Afrique de l’Ouest.
L’information a été révélée par le ministre algérien des Sports, Mohamed Tahmi, interrogé sur la radio Chaîne 1, lundi 20 octobre. Il a également précisé que les autorités, sollicitées par la Fédération algérienne de football (FAF) à ce sujet, avaient préféré décliner l’offre.
« Au sujet de l’organisation de la CAN-2015, la FAF a posé la question au ministère, mais nous avons répondu négativement. On ne peut pas être prêt en trois mois […]. En revanche, notre dossier pour 2019 était en béton et nous l’avons même présenté pour 2017. Cette édition, nous ferons tout pour l’avoir », a-t-il argumenté.
L’Algérie, qui avait essuyé plusieurs revers pour l’organisation des phases finales des CAN-2019, 2021 et 2023, devrait obtenir une réponse sur sa candidature à la CAN-2017 au début de l’année 2015. Elle fait partie des favoris dans la course à l’attribution de cette compétition depuis le désistement de la Libye.
La réponse des autorités algériennes n’est finalement que peu surprenante. L’hypothèse d’une organisation de la CAN-2015 au pied levé apparaissait d’autant plus compliquée qu’au moins deux des stades principaux du pays sont actuellement en travaux : le stade du 5-Juillet, à Alger, et le stade Olympique d’Oran.
Reste que pour l’heure, le Maroc n’a toujours pas officialisé son retrait de l’organisation et que le sort de la compétition devrait être décidé le 2 novembre prochain. Le Royaume avait demandé son report auprès de la CAF en raison de l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 4 000 morts sur le continent africain.
