L’Algérie recourrera à l’utilisation du gaz non conventionnel

L’Algérie recourrera à l’utilisation du gaz non conventionnel

L’expert international, Francis Perrin a considéré que l’Algérie pourrait faire recours, lors des prochaines années, au choix de l’utilisation des gaz non conventionnels afin de renforcer ses réserves en gaz naturel, qui connaissent une stabilité relative. Elle compte, également, parvenir à un équilibre entre l’exportation vers l’Europe et les besoins du marché local qui augmentent annuellement d’un taux considérable.

M. Perrin Francis a expliqué à El Khabar que les réserves de l’Algérie en gaz naturel ne se sont pas vraiment améliorées, notamment, au cours des dernières années, s’ajoute à cela l’importante consommation locale du gaz. Tous ces facteurs sont en mesure de diminuer le niveau de l’exportation du gaz sur le long terme. Pour ce qui est du court et du moyen terme, le problème qui se pose c’est la demande locale, qui a augmenté de 7 %

L’expert international, M. Francis Perrin a affirmé que l’Algérie pout faire recours à l’exploitation des réserves de gaz non conventionnels, même si les charges de leur exploitation sont plus importantes. Dans ce cadre, M. Francis a indiqué que l’on ignore le volume de ces réserves et leur importance, ce qui est cependant certain c’est qu’elles existent.

Il semble que le ministre de énergie et des mines, M. Youssef Yousfi a recommandé le développement de cette option, notamment, par la conclusion d’une convention entre Sonatrach et Eni. Sonatrach prévoit également de signer d’autres conventions avec d’autres groupes internationaux ayant de l’expérience technologique, à l’instar de British Petroleum et Total. Ce choix serait en mesure de renforcer les réserves algériennes en gaz naturel et lui permettra de continuer d’exporter l’équivalent de 65 milliards de mètres cubes, toute en projetant d’atteindre le seuil d’exportation de 85 milliards de mètres cubes par an.