Le ministre des Moudjahidines, Tayeb Zitouni a révélé, dimanche, que pas moins de 12 pays arabes et d’autres amis de l’Algérie ont commencé à remettre à l’Algérie une partie des archives qu’ils détiennent sur la guerre de libération nationale.
Zitouni, qui s’exprimait devant la presse en marge de sa visite de travail dans la wilaya, a indiqué que des contacts sont entrepris par le ministère des Affaires étrangères avec certains pays amis de l’Algérie, en vue de restituer une partie des archives de la Révolution », signalant que « 12 pays arabes et d’autres amis de notre pays ont commencé à remettre à l’Algérie des documents, photos et ouvrages sur la guerre de libération nationale ».
« L’Etat algérien confère une importance considérable à l’écriture de la plus grande révolution au monde, en mettant tous les moyens matériels et humains nécessaires pour la réussite de l’opération d’enregistrement des témoignages des moudjahidine », a ajouté le ministre, signalant que les parties concernées par cette action se sont lancées dans « une véritable course contre la montre en vue de réunir le plus grand nombre possible de témoignages des héros et chefs de la Révolution qui ont vécu le combat du peuple algérien pour son indépendance ».
Près de 13.000 heures de témoignages vivants de moudjahidines ont été ainsi enregistrés jusqu’à novembre 2015, a indiqué le ministre, avant de souligner que l’opération se poursuit toujours, dans un objectif de « perpétuation de la révolution de Novembre, considérée comme un modèle pour tous les peuples du monde, notamment ceux qui luttent pour leur liberté. »
Zitouni a également fait cas de la mise sur CD des autobiographies des chouhadas de la Révolution, et de leur distribution à des établissements scolaires, en vue d’informer les générations futures sur les héros qui se sont sacrifiés, pour que l’Algérie vive libre et indépendante.
Après avoir annoncé un recensement programmé de tous les monuments historiques en vue de la restauration de ceux n’ayant pas encore bénéficié de ce type d’opération, le ministre a déploré l’état de certains « centres de tortures, occupés par des citoyens et exploités, par eux, à des fins personnelles »