L’Algérie réaffirme son « plein engagement » au sein de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel

L’Algérie réaffirme son « plein engagement » au sein de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel
lalgerie-reaffirme-son-plein-engagement-au-sein-de-la-convention-sur-linterdiction-des-mines-antipersonnel.jpg

L’Algérie a réaffirmé, par le biais de son ambassadeur auprès des Nations unies à Genève, Boudjemâa Delmi, son « plein engagement » au sein de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel.

Présidant la 13ème Assemblée des Etats parties (13AEP) de cette convention, M. Boudjemâa, a fait savoir que « les souffrances causées par les mines antipersonnel restent réelles dans plus de 25 pays, y compris en Algérie », qui, a-t-il souligné, « est pleinement engagée à respecter la date butoir de déminage de 2017 ».

« La réalisation de nos engagements à ce jour, est à un stade très avancé », a-t-il indiqué, faisant part, à cet effet, de la destruction de « plus de 876.500 mines antipersonnel mises en place ».

Il a indiqué, en outre, qu’ »au total 7.819.120 mines antipersonnel ont été détruites entre 1963 et 1988 et plus de 50.000 hectares de terres ont été libérés et sont ainsi destinés à une activité humaine normale ».

LG Algérie

L’ambassadeur algérien a encouragé, à cette occasion, les Etats membres de la Convention à surmonter les défis, à travers notamment la coopération, indiquant, à cet égard, que la 13 AEP comprendra une « session spéciale sur le renforcement de la coopération internationale pour accélérer la mise en œuvre de la Convention.

« Bien que notre travail pour mettre en œuvre la Convention doit continuer durant plusieurs années, la 13AEP se déroule à un moment où le nombre de victimes est en baisse », a noté M. Delmi, relevant que « cela indique que la convention a effectivement atteint ses objectifs, même si davantage d’efforts sont encore requis avant que nous puissions conclure pleinement notre travail ».

Il a ajouté, également, que la 13AEP sera la dernière évaluation annuelle de la mise en œuvre de la Convention avant la troisième Conférence d’examen de la Convention qui aura lieu à Maputo, au Mozambique, précisant que cette Convention sera consignée dans le rapport intérimaire de Genève de la 13AEP qui sera adopté le 5 décembre.

L’Algérie prend part du 2 au 5 décembre à Genève à la 13ème Assemblée des Etats parties (13AEP) de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, à laquelle participent plus de 800 personnes venant de plus de 100 pays.

Les débats s’articulent autour des progrès réalisés et les défis qui restent à relever dans la réalisation d’un monde sans mines afin de se préparer pour une révision importante de ce traité.

La Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel a été adoptée à Oslo en 1997, et ouverte à la signature à Ottawa la même année. Elle est entrée en vigueur le 1er mars 1999. 161 Etats y ont adhéré notamment ceux qui produisaient ces mines.