L’Algérie «puissance militaire et économique dominante» au Maghreb

L’Algérie «puissance militaire et économique dominante» au Maghreb

L’Algérie est la «puissance militaire et économique dominante dans la région» du Maghreb et représente un «partenaire-clé des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme», indique le service de recherche du Congrès américain dans un rapport élaboré pour les membres et les commissions de l’institution parlementaire.

Ce service de recherche est une agence fédérale dépendant du Congrès des Etats-Unis chargée de la recherche sur les politiques publiques qui lui vaut le surnom de «think tank (cercle de réflexion) du Congrès», dont les rapports sont considérés par les milieux politiques de «haut niveau, pointus et objectifs». Le rapport, qui relève la «stabilité de la situation nationale en Algérie» se compose de six (6) chapitres portant essentiellement sur le gouvernement et la politique en Algérie, l’économie, les relations extérieures et le terrorisme ainsi que les indicateurs économiques.

Dans le sommaire du document, dont une copie a été transmise à l’APS par le département d’Etat, le Service de recherche souligne que «l’Algérie est un pays de plus en plus important dans les efforts américains pour lutter contre le terrorisme international et représente un partenaire clé dans la lutte contre les groupes liés à al-Qaïda». «En tant que producteur d’énergie, l’Algérie est également une source importante de gaz naturel pour les Etats-Unis mais n’est pas un des principaux bénéficiaires de l’aide (financiere) américaine», ajoute la même source. Concernant encore les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis dont les liens, note-t-il, «datent depuis le traité de paix et d’amitié en 1775», le rapport précise qu’elles s’étaient «renforcées depuis les multiples rencontres qui ont eu lieu entre le président Bouteflika et l’ex-président américain George W. Bush».

Dans le chapitre relatif aux Affaires étrangères, le rapport indique qu’après l’indépendance en 1962, «l’Algérie était au premier plan de la politique du Tiers-monde, en particulier dans le Mouvement des non-alignés, et avait une diplomatie très active dans le monde arabe et l’Afrique». «Cette activité diplomatique s’était, néanmoins, ralentie dans les années 1990 en raison du terrorisme», observe-t-il.

«Avec l’avènement du président Bouteflika, l’Algérie a réapparu comme un acteur régional, en particulier en Afrique», souligne le Centre de recherche du parlement américain.