Afin de suivre de près la situation délicate au niveau des frontières tuniso-libyennes, le gouvernement algérien vient de créer une commission mixte composée des cadres du ministère de la Défense et du ministère de l’Intérieur. La commission est chargée d’évaluer le danger sur la sécurité nationale et de proposer des recommandations qui seront soumises à la Commission sécuritaire du Premier ministre et à l’état major de l’Armée. Ces recommandations seront ensuite présentées au Haut conseil de la sécurité présidé par le président Abdelaziz Bouteflika.
La Commission mixte a été créée suite aux rapports alarmistes sur la dégradation de la situation sécuritaire dans la région frontalières Est, notamment les mouvements des terroristes, le recrutement des djihadistes en Tunisie et le soutien en provenance de la Libye des groupes djihadistes tunisiens.
Deux régions sont considérées dangereuses pour la sécurité nationale en Algérie, à savoir la partie saharienne située au Sud de la Tunisie, considérée comme un passage de contrebande d’armes et la partie montagneuse qui s’étend de Jebel Chaambi jusqu’à Namemcha en Algérie.