Les contrats à long terme de livraison de gaz conclus avec les pays et les compagnies européennes, qui sont considérées comme étant les partenaires potentiels de l’Algérie, arriveront à échéance entre 2012 et 2014, apprend-t-on d’une source proche du secteur énergétique. A quelques mois l’expiration desdits contrats, ces compagnies affichent leur volonté de réviser les prix de cession de gaz et ce, en raison de la baisse remarquable du prix de l’unité de gaz sur le marché gazier, soutient la même source.
Cependant, l’Algérie serait dans l’obligation de revoir à la baisse le prix du gaz dans ses prochains contrats, ce qui influe sensiblement sur les revenus de l’Algérie, sachant que le gaz représente 40% des revenus des hydrocarbures. La rude concurrence de la Russie, l’un des grands producteurs avec une part de marché européen de 25%, et du Qatar qui inonde le marché européen avec des prix très bas égaux au coût de production, jouera contre l’Algérie lors des négociations des prochains contrats.
A relever qu’il y a une divergence dans les positions de l’Algérie, de Qatar et de la Russie. Ainsi, ces deux pays commercialisent 15% de leur production sur des marchés « spot » du gaz, contrairement à la stratégie commerciale de l’Algérie qui repose sur les contrats à moyen et à long terme. Tous ces facteurs joueraient, certainement, contre l’Algérie, qui sera tenue à céder son gaz avec des prix plus bas que ceux en vigueur actuellement.