L’Algérie participe lundi à Nairobi à une réunion sur la réforme du Conseil de sécurité

L’Algérie participe lundi à Nairobi à une réunion sur la réforme du Conseil de sécurité

ee150c9ba56ac809f0a2866885c273e9_L.jpgALGER – L’Algérie participera à la réunion des ministres des Affaires étrangères du comité des dix de l’Union Africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, qui se tiendra lundi dans la capitale kenyane, Nairobi.

La délégation algérienne sera conduite par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Abdelhamid Senouci Bereksi.

Cette réunion examinera « les derniers développements du processus de négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité, entamées en février 2009 à New York, et la contribution du C10 en sa qualité de représentant de l’Afrique, à ce processus », indique dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

La réunion de Nairobi s’attellera également à l’examen du 15ème rapport du comité qui sera soumis au prochain sommet de l’Union africaine.

Il convient de rappeler que le comité des 10 a été institué par l’UA en 2005 aux fins de promouvoir et défendre la position africaine commune sur la réforme du Conseil de sécurité.

Il est composé de la Sierra Leone (président), l’Algérie, la Libye, le Sénégal, la Guinée Equatoriale, la République du Congo, le Kenya, l’Ouganda, la Namibie et la Zambie.

M. Bereksi réitérera, à cette occasion, « l’engagement de l’Algérie à œuvrer au renforcement de l’unité et la cohésion de l’Afrique et à l’intégration avec les autres partenaires pour l’aboutissement de ses demandes légitimes, en vue d’une meilleure représentation au sein du Conseil de sécurité », a précisé la même source.

Il s’agit de « corriger l’injustice historique qui continue de priver le continent africain de siéger parmi les membres permanents du Conseil », a-t-on souligné.

Le secrétaire général du MAE aura, à cette occasion, des entretiens avec les chefs de délégations des Etats participants portant sur « les questions bilatérales et multilatérales d’intérêt commun », a ajouté la même source.