Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr. Bah Keita, a affirmé jeudi que « l’Algérie compte parmi les rares pays ayant réalisé les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) » de l’Organisation des Nations unies (ONU).
« L’Algérie compte parmi les rares pays ayant atteint les objectifs du Millénaire pour le développement » retenus par l’Organisation des nations unies entre 2000 et 2015, a indiqué le représentant onusien lors d’une conférence sur les moyens d’encourager les jeunes à intervenir lors des assises des différentes institutions internationales autour de questions mondiales.
Il a rappelé à ce propos, les indices liés à l’éradication de la pauvreté, à l’augmentation du taux de scolarité et d’enseignement qui a dépassé les 98% outre l’enraiement des maladies ciblées telles la malaria et la tuberculose et la baisse sensible du Sida.
Concernant les nouveaux vaccins inclus dans le nouveau schéma national, le représentant de l’OMS a salué les efforts fournis par l’Algérie dans ce domaine et qui, selon lui, contribueront au renforcement du système de la santé et de la prévention des générations futures.
Pour ce qui est du sujet de la conférence placée sous le thème de « Changements climatiques et santé », Dr. Keita a souligné un nombre de maladies qui sévissent en Afrique et essentiellement dues aux changements climatiques à leur tête la malnutrition du fait de la sécheresse qui frappe le continent.
Il a indiqué à cet effet, que les enfants étaient les premières victimes de ces changements climatiques dans le continent noir qui enregistre annuellement la mort de plus de 3 millions d’enfants pour cause de malnutrition et 2,2 millions de décès des suites de diarrhées. Le paludisme à lui seul, est à l’origine de la mort de 900 000 personnes dans la région sans compter les inondations qui touchent épisodiquement le continent.
Par ailleurs, Dr. Keita a déploré les lourdes conséquences négatives des changements climatiques et la pollution environnementale sur l’ Afrique.
La coordonnatrice des Nations unies à Alger, Cristina Amaral, a présenté pour sa part, un exposé exhaustif sur la notion d’encouragement de la participation des jeunes aux travaux des assises des institutions onusiennes et internationales et qui était par le passé, limité aux étudiants universitaires pour s’étendre par la suite aux pays émergents dont l’Algérie.
Elle a recommandé la diffusion de ce concept qui contribue au renforcement de la communication et de la création de réseaux de jeunes s’intéressant à divers questions mondiales comme la connaissance des missions des structures des Nations unies et de ses antennes et en veillant à oeuvrer ensemble pour un monde meilleur.
Le réseau algérien qui réunit différentes spécialités des centres universitaires compte 825 adhérents. Celui-ci s’emploie à prendre part aux assises internationales comme Jeunesse des pays du monde.