L’Algérie a décidé de changer de fournisseur du blé tendre en optant pour les pays de l’Europe du Nord et des pays de la mer Baltique à la place de la France pour des raisons de la qualité de ce céréale en provenance de ce pays.
En effet, l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) vient de commander à l’issue de son appel d’offres, lancé il y a quelques jours, 400.000 tonnes de blé tendre cette semaine auprès des fournisseurs de l’Europe du Nord et des pays de la mer Baltique, précisément de l’Allemagne, la Pologne, la Suède, la Finlande ou la Grande Bretagne.
Selon le site européen spécialisé dans l’agriculture, AgriGate Media qui révèle l’information, ces importations algériennes de blé sont estimées à près de 100 millions de dollars américains (USD) à raison de 254.50 USD par tonne.
Néanmoins l’origine précise du blé commandé et qui sera livré avant la fin de l’année en cours sera connue à la livraison. L’OAIC a rejeté l’offre de la France, principal fournisseur du marché algérien l’année précédente avec 5.7 millions de tonnes.
La raison de ce rejet est liée directement à la qualité du blé qui ne répondrait pas aux exigences de l’Office, qui avait mis en garde les fournisseurs européens contre le blé mélangé.
Toujours selon la même source, la France serait confrontée à une baisse de qualité importante et se met à importer du blé. Elle avait eu recours à l’achat de blé lituanien et colombien pour le mélanger à sa production, médiocre compte tenu d’une météo défavorable.
L’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales a également rejeté celles de la Russie et de l’Ukraine, à cause des dégâts des punaises sur leur blé.