« L’Algérie n’est pas à l’abri d’une 3ᵉ vague », avertit Mahyaoui

« L’Algérie n’est pas à l’abri d’une 3ᵉ vague », avertit Mahyaoui

Plusieurs spécialistes préviennent que les infections à la COVID-19 semblent suivre une tendance à la hausse, des variants inquiétants représentent toujours une menace croissante pour la mitigation de la pandémie en Algérie.

En effet, le membre du Comité national de suivi de la pandémie de la Covid-19, le Professeur Mahyaoui a mis en garde, contre une troisième vague épidémique de coronavirus en Algérie, compte tenu de la  progression de l’épidémie.

Le Professeur Mahyaoui a déclaré qu’au cours des dernières semaines, il a été observé que le nombre de tests positifs pour la Covid-19 a augmenté,  affirmant qu’une 3ème vague du nouveau Coronavirus « reste probable car, durant  ces derniers jours, le respect de la distanciation sociale est les mesures préventives est au plus bas niveau, ce qui favorise la propagation du virus ».

« Peu de gens observent les mesures barrières dont le port du masque, qui est obligatoire et le respect de la distanciation », déplore Ryad Mahyaoui.

On n’est pas à l’abri d’une troisième vague

Face au risque d’une troisième vague, l’expert a appelé à éviter les réunions non indispensables en cette période et à respecter les mesures de prévention afin d’endiguer la propagation du virus, estimant que l’existence de plusieurs vaccins et la hausse du nombre de personnes vaccinées permettront de réduire la pression sur les centres sanitaires et les établissements hospitaliers.

« C’est le constat de tous les jours et à plusieurs niveaux pas que les espaces publics, mais aussi dans les espaces fermés », et que ce relâchement peut, on ne peut plus, « déboucher sur une situation inquiétante », a déclaré Mahyaoui lors de son passage sur les ondes de la radio nationale.

Pour cette raison, il a également lancé un appel à la prudence à tous les citoyens : afin de contenir au mieux la pandémie, «Il faut renforcer toutes les mesures de sécurité, renforcer les mesures barrières », « pour qu’on reprenne conscience de la situation pour que cette insouciance et cette lassitude doit être levée une fois pour toute afin de reprendre réellement les choses en main ».

Les nouveaux variants présentent un risque

Selon le professeur, « le virus continuera à proliférer encore » et les nouveaux variants représentent un « danger qu’il faut vite endiguer », il relève (selon des données de l’Institut Pasteur d’Alger) « qu’on a plus de nigérian qu’anglais, et qu’il faut faire très attention à ce sujet et revenir le plus rapidement aux mesures barrières, dit-il, expliquant que c’est le seul moyen de prévenir la situation grave et circonscrire leur regain propagation.

« On est à 200 cas contaminés par ces mutants, à peu près 129 nigérian et 70 cas britanniques, qui se propagent rapidement et résiste bien plus que la souche mère du covid-19, étale-t-il laissant entendre, toutefois, que la réalité est toute autre rappelant que « plus on fait de séquençage plus on en trouve».

Mahyaoui a affirmé que l’Institut Pasteur est le seul à avoir la technologie pour détecter les cas des nouveaux variants, « plus on fait de séquençage plus on en trouve. Mais, on ne peut séquencer tous les PCR, regrette-t-il, car il faut dire que seul l’institut Pasteur est habilité à le faire».