L’organisation américaine Freedom House a publié, récemment, le classement des 20 pays où les droits de l’Homme et la démocratie sont bafoués. Cette fois-ci l’Algérie n’a pas été citée dans la liste noire, à l’instar des précédents rapports des organisations américaines et institutions officielles des Etats-Unis d’Amérique.
Habituellement, l’Algérie est toujours mal notée et parfois accusée de dépassements ou de passivité.
Cette fois-ci, la fameuse ONG américaine Freedom House a épargné à l’Algérie cette liste noire, en publiant le classement des 20 pays où les droits de l’homme et la démocratie ne sont pas respectés.
Selon le classement établi par Freedom House, le peuple le moins libre au monde est celui de la Corée du Nord. Kim Jong Il dirige le pays depuis 1994, année de la mort de son père (Kim Il Sung, chef d’État et fondateur de la Corée du Nord), et détient tout le pouvoir politique du pays. Le régime maintient un réseau de camps d’emprisonnement, où des milliers de prisonniers politiques subissent des mauvais traitements.
Parmi les 20 pays où les droits de l’homme sont bafoués, on peut citer la Libye, la Birmanie, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, la Somalie, le Soudan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Tibet.
La liste comprend aussi la Syrie, la Biélorussie, le Tchad, la Chine, la Côte d’Ivoire, Cuba et le Laos, ainsi que l’Ossétie du Sud.
Le classement a cité également l’Arabie saoudite. Le grand allié des Etats-Unis d’Amérique dans la région du Golf est, selon l’ONG, «une monarchie autoritariste. La famille royale détient l’essentiel du pouvoir politique. La Constitution du pays est uniquement constituée du Coran et de la Sunna (les lignes directrices inspirées des actes et des paroles du prophète Mohammed).
La famille royale interdit la création de partis politiques, et l’opposition politique organisée n’existe qu’à l’extérieur du pays. Les médias nationaux sont étroitement contrôlés par le pouvoir : le gouvernement a la mainmise sur la presse écrite régionale et la télévision par satellite, et bloque l’accès à plus de 400 000 sites internet». Le Sahara occidental a été également cité dans ce classement.
Selon l’ONG, «ce territoire gouverné par le Maroc est au centre d’un conflit vieux de plusieurs décennies, opposant le gouvernement marocain aux rebelles du Front Polisario, soutenus par les Algériens. Les deux pays ont entamé des pourparlers en 2010; il s’agissait alors de déterminer s’ils autoriseraient un référendum sur l’indépendance. Peu de progrès ont été réalisés.
Le Maroc contrôle les élections locales, restreint sévèrement la liberté de réunion, et interdit aux nomades du Sahara (ou Sahraouis) de créer des organisations politiques ou des ONG indépendantes».
Pour les spécialistes en la matière, les rapports des ONG ne sont pas crédibles et manquent d’objectivité. Les experts algériens ont eu à dénoncer ces rapports orientés selon la politique étrangère des puissances occidentales.
D’ailleurs, Freedom House n’a pas cité dans son rapport la situation en Palestine, particulièrement dans la bande de Ghaza où toute une population est tenue en otage par l’armée sioniste à cause de ses choix politiques en faveur du mouvement Hamas. Des enfants palestiniens sont également détenus dans des prisons israéliennes.
F. B.