L’Algérie mise sur les énergies renouvelables

L’Algérie mise sur les énergies renouvelables

En marge de l’assemblée exécutive du Conseil mondial de l’Énergie (CME) qui se déroule du 20 au 24 novembre 2011 à Oran, dans l’Ouest algérien, le ministre algérien de l’Énergie et des mines Youcef Yousfi, annonce que « l’Algérie cherche les investissements dans les énergies renouvelables et consacrera des dizaines milliards de dollars à la transition énergétique ».

ALGÉRIE. Selon le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, « le programme de l’Algérie consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de près de 22 000 MW entre 2011 et 2030 dont 10 000 MW pourraient être dédiés à l’exportation si les conditions s’y prêtent. « Nous encourageons les opérateurs nationaux à investir dans les énergies renouvelables, l’État les accompagnera dans l’aide à l’investissement » déclare le ministre. « Si des opérateurs fabriquent de l’électricité, nous les aiderons à écouler cette électricité dans le réseau national. La transition énergétique – passage du fossile au renouvelable – en Algérie nécessitera plusieurs dizaines de milliards de dollars » .

Le président du Comité algérien de l’énergie et PDG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa ajoute que l’Algérie est  »en discussion avec la société Desertec pour la mise en place d’une convention qui fixera les axes d’études communes favorisant l’émergence du renouvelable ». D’un coût total estimé à 400 mrds€ (40 135 mrds de dinars), le projet prévoit de couvrir d’ici 2050 les demandes en électricité de l’Afrique du Nord ainsi que du Proche-Orient, et de fournir 15% de la consommation européenne.

Cependant, concernant le projet de gazoduc Galsi devant relier l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne, Nouredine Bouterfa laisse entendre un retard conséquent dans la mise en place concrète du projet.