L’Algérie, l’un des rares pays au monde à dire NON aux OGM

L’Algérie, l’un des rares pays au monde à dire NON aux OGM
Algérie OGM

Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont des plantes, des animaux ou des micro-organismes dont l’ADN a été artificiellement altéré, souvent en introduisant des gènes d’une espèce à une autre (transgénèse).

Ces modifications visent généralement à renforcer leur résistance aux pesticides, aux maladies ou à certaines conditions climatiques. Pourtant, malgré les promesses de l’industrie biotechnologique, aucune preuve ne démontre que les OGM commercialisés offrent des avantages concrets tels qu’un meilleur rendement, une valeur nutritive supérieure ou une tolérance à la sècheresse.

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OGM : l’Algérie parmi les rares pays à avoir opté pour une interdiction stricte

Bien au contraire, leur sécurité reste incertaine en l’absence d’études indépendantes à long terme. Si de nombreux pays, y compris des nations développées comme les États-Unis et le Canada, autorisent les OGM, d’autres ont choisi une voie différente, privilégiant les produits naturels.

LG Algérie

L’Algérie figure parmi les premiers pays au monde à avoir interdit strictement les OGM. Dès 2000, un décret ministériel a prohibé “l’importation, la production, la distribution, la commercialisation et l’utilisation du matériel végétal génétiquement modifié”.

Il s’agit d’une décision courageuse et préventive, motivée par une volonté de préserver la santé publique, la souveraineté alimentaire et la richesse des sols algériens.

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Le contraste des politiques mondiales sur les OGM

Dans un monde agricole de plus en plus dominé par les multinationales semencières, ce choix renforce également l’indépendance agricole nationale. Aujourd’hui, l’Algérie reste le seul pays africain à maintenir une position ferme contre les OGM, aux côtés de Madagascar.

Ce choix place l’Algérie parmi un cercle très restreint de nations ayant totalement interdit à la fois l’importation et la culture des OGM. Ils ne sont que neuf dans le monde à avoir adopté une telle interdiction : l’Algérie, la Russie, l’Inde, le Kenya, le Pérou, Madagascar, le Venezuela, le Kirghizistan et la Biélorussie.

Cette politique contraste avec celle de nombreux autres États du continent, où les cultures génétiquement modifiées, sont parfois autorisées sous la pression des multinationales agrochimiques.

En effet, dans de grandes puissances agricoles comme les États-Unis, les OGM dominent le marché, avec une majorité de cultures comme le soja, le maïs et le canola étant génétiquement modifiées.

Pire encore, plus de 80 % des OGM cultivés dans le monde sont conçus pour résister aux herbicides, entraînant une utilisation massive de produits chimiques toxiques, nuisibles à l’environnement et à la santé humaine.

Face à ces enjeux, l’Algérie maintient son engagement en faveur d’une agriculture saine et traditionnelle. En rejetant les OGM, le pays préserve non seulement sa souveraineté alimentaire, mais aussi son patrimoine naturel pour les générations futures. Une position courageuse qui mérite d’être saluée.

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