L’Algérie, l’Égypte et la Tunisie rejettent la démarche de Haftar

L’Algérie, l’Égypte et la Tunisie rejettent la démarche de Haftar

Les ministres algérien, tunisien et égyptien des Affaires étrangères ont annoncé dimanche soir le rejet de l’attitude du maréchal Khalifa Haftar qui a tourné le dos à l’accord politique de décembre 2015.

La décision est prise au terme de la réunion tripartite tenue en Tunisie et consacrée au passage en revue des derniers développements survenus en Libye.

“Les chefs de diplomatie refusent toute intervention étrangère et toutes formes de recrudescence intérieure ou toute tentative d’une partie libyenne visant à torpiller le processus politique”, a indiqué le document.

Les trois pays ont ainsi réitéré leur “soutien à l’Accord politique libyen qui demeure le cadre d’une solution négociée en Libye”, en se félicitant également des efforts déployés par le représentant du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Ghassane Salame et en appuyant son initiative pour la résolution de la crise libyenne.

Auparavant, le comandant général des forces armées libyennes, Khalifa Haftar a indiqué que “l’accord politique libyen était expiré et que toutes les instances qui y émanent manquent de légitimité qui a été remise en cause dès le premier jour”.

Haftar a ajouté que le peuple libyen n’avait rien vu venir des instances internationales, non plus des mesures anticipatrices sérieuses.

Rappelons que l’envoyé onusien pour la Libye, Ghassane Salame a lancé le 20 septembre dernier un plan de travail onusien afin de commencer à modifier l’Accord politique signé à Skhirat le 17 décembre 2015.