L’Algérie, la nationalité la plus représentée par ses étudiants à Paris

L’Algérie, la nationalité la plus représentée par ses étudiants à Paris

L’Algérie est la national ité la plus représentée par ses étud iants à Paris et la troisième communauté universitaire à travers toute la France, a-t-on appris en marge de la présentation mard i à la presse du guichet unique d’accueil des étud iants étrangers.

Selon un document distribué aux médias lors d’un point de presse à la Cité internationale universitaire de Paris, l’Algérie est la première des dix nationalités les plus représentées dans la capitale française, suivie du Maroc et du Brésil.

Plus de 344 nouveaux étudiants algériens ont été recensés en 2011 par le Service d’accueil des étudiants étrangers (SAEE). Le bilan de la mobilité des étudiants étrangers pour l’année universitaire 2011- 2012 fait ressortir une population étudiante de 2,348 millions de personnes dont 288 550 étudiants étrangers, parmi lesquels 55 800 ayant choisi Paris comme Académie.

Par aires géographiques, l’Afrique occupe la première place en termes d’effectifs avec 36%, dont 27% des étudiants sont issus du Maghreb, talonnée par l’Europe (22%) et l’Asie et Moyen-Orient (20%).

Selon la Déléguée générale de la cité internationale universitaire de Paris, Carine Camby, l’Algérie représente la « première nationalité d’étudiants étrangers présente à Paris et, de ce fait, mérite d’avoir, au même titre que les autres pays, sa propre Maison à la cité universitaire ».

« Nous avons déjà fait savoir aux autorités algériennes qu’elles étaient les bienvenues à la Cité et que nous serions très heureux de pouvoir les accueillir et qu’elles construisent une Maison Algérie pour leurs étudiants à Paris », a-t-elle indiqué à l’APS, assurant que les mêmes autorités sont « très intéressées par le projet ».

La Cité internationale universitaire de Paris accueille chaque année quelque 12 000 résidents étrangers dans ses 40 maisons, présentées comme des points d’ancrage dans la communauté universitaire parisienne. «Ces Maisons ont des programmes culturels importants et un rayonnement qui va au-delà du stricte hébergement.

Elles représentent un point de ralliement pour les étudiants étrangers à Paris et un endroit où ils peuvent trouver des conseils, des compatriotes pour échanger », a expliqué la Déléguée générale de la Cité internationale universitaire. Pour Kelai Takfarinas, un étudiant algérien en Mathématiques fondamentales établi depuis trois ans à Paris, cette « Maison Algérie » permettrait, une fois mise sur pied, d’avoir « un pied » sur la capitale française, notamment pour les primo arrivants du pays.

«Cela permettrait aussi, tout en étant résident, de nouer des relations professionnelles et d’amitié, de faciliter le renouvellement des titres de séjour et d’éviter le cauchemar que continuent de vivre certains étudiants algériens », a-t-il confié. Sur l’ensemble des étudiants étrangers en France, 74% d’entre eux sont non boursiers. Campus France est particulièrement utilisé par les étudiants maghrébins (71%), selon une enquête de ce site Internet, publiée en octobre 2011.