L’Algérie impliquée dans le développement des NTIC en Afrique

L’Algérie impliquée dans le développement des NTIC en Afrique

Les pays africains sont conscients du retard qu’ils accusent en matière de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), avec uniquement 10 % de la population du continent ayant accès au réseau des réseaux, alors qu’ailleurs, ce taux dépasse largement les 30 %.

Dans la perspective de développer les NTIC sur le continent noir, un Fonds a été créé par les pays africains, dont l’Algérie qui s’est impliquée comme un pays fondateur du Fonds de Solidarité Numérique (FSN) dont la mission première est de réduire au maximum le retard d’Internet sur le continent.

La participation de l’Algérie dans le développement des TIC en Afrique est importante, à tel point que des milliers de kilomètres de fibre optique sont prévus, notamment pour relier le pays au Nigeria, jusqu’au Golfe de Guinée. Quelques centaines de kilomètres ont déjà été réalisés dans cette perspective par l’Algérie, en attendant la finalisation du projet qui doit prendre tout de même quelques années.

Dans l’effort africain de développer les nouvelles technologies, il est prévu la réalisation de câbles sous-marins qui reliera plusieurs pays africains. Et le câble Algérie-Nigeria semble être le meilleur point de lancement, dans la mesure où le Golfe de Guinée, sur les côtés nigérianes, constitue le meilleur endroit pour dispatcher les câbles à un maximum de pays africains, que ce soit ceux du Golfe, de la façade atlantique, ou même une partie des pays de l’Afrique australe.

Ces projets dont le coût avoisinerait les 3 milliards de dollars et que le FSN va financer, seront, une fois concrétisés, de véritables autoroutes informatiques qui sauront réduire de façon considérable la fracture numérique existante entre l’Afrique et les autres continents.