L’Algérie demeure parmi les pays qui importent le plus de la poudre de lait dans le monde malgré l’augmentation de la sa production durant ces dernières années qui a atteint en 2012 pas moins de 1,2 million de litres. Le constat est établi par le président du comité national interprofessionnel du lait (CNIL) Mahmoud Benchakour.
La facture de l’importation de la poudre de lait reste très élevée puisque l’Algérie lui consacre annuellement une bagatelle de 800 millions de dollars selon le même responsable qui s’exprimait aujourd’hui sur les ondes de la radio nationale.
Mahmoud Benchakour n’a pas manqué de rappeler que l’objectif est d’atteindre une production annuelle de 6000 à 7000 litres par vache pour les près de 25000 éleveurs à travers le territoire national. Il a suggéré pour réussi un tel pari, l’encouragement du développement des cultures fourragères en procédant à la révision de la prime d’irrigation qui est actuellement que de 6000 dinars pour l’hectare irrigué.
La superficie des cultures fourragères est estimée entre 150 000 à 250 000 hectares. La production dépend directement de l’alimentation du cheptel. Le président du comité national interprofessionnel du lait relevé la dépendance de l’Algérie des importations en poudre de lait comparativement à d’autres pays de la région d’où selon lui l’urgence de venir à la rescousse à la production nationale.
D’autant plus que les potentialités existent et il y va même de l’intérêt du pays au plan de la rentabilité d’opter pour cette solution au lieu de continuer à importer la poudre de lait. Il est à noter que les besoins de l’Algérie en lait sont estimés entre 3 et 3,5 milliards de litres par an.