Eliminés la tête haute : pour la presse algérienne, qui salue le coach Vahid Halilhodzic annoncé sur le départ, les Fennecs ont été à la hauteur face à l’Allemagne (2-1).
Le plus bel hommage est venu d’Espagne. «Ce Mondial laissera beaucoup de belles choses dans nos mémoires, mais rien d’aussi important que la disparition de la peur. La peur de gagner ou la peur du puissant, la peur qui à la fin tenaillait les petites équipes au moment d’affronter un rival parmi les ‘grands’», écrit Marca. «Puis est venu le Brésil, et tout a basculé». Le quotidien sportif espagnol salue avec enthousiasme la prestation de l’Algérie qui a su pousser dans ses retranchements «rien moins que la puissante Allemagne».
Les Fennecs qui ont su séduire non seulement à l’étranger mais qui ont définitivement conquis la presse algérienne. Le Quotidien d’Oran salue ainsi la prestation de l’équipe d’Algérie qui quitte le Brésil«avec mérite et grand honneur.» «Les Verts […] ont quitté la scène par la grande porte en fournissant une prestation digne des grandes équipes qui a ébloui spectateurs et téléspectateurs du monde entier, ils ont fait douter les Allemands», résume le quotidien.
Un coach inconsolable
«Les Verts sortent grandis de ce Mondial, tout en donnant rendez-vous aux férus du sport-roi en Russie dans quatre ans», espère Le Quotidien d’Oran qui soulève la question épineuse de l’avenir du sélectionneur, doutant que Vahid Halilhodzic, qui a «remis sur rails le football national après un travail de longue haleine» prolonge son contrat.
Pour la presse sportive algérienne, cela ne fait aucun doute : «Il ne s’est pas présenté à la traditionnelle conférence de presse et tout le monde a compris», explique Compétition. «Certes, il n’a rien dit aux joueurs hier soir, pas un mot sur son départ, mais tous savent et ont compris que ce fut son dernier match à l’image.» «Merci Coach Vahid !» salue le quotidien.
Même hommage de la part du Buteur : «Halilhodzic n’a pu retenir ses larmes et on le voyait complètement anéanti suite à cette défaite, lui qui croyait dur comme fer en la capacité de son équipe de renverser la vapeur et mener au moins ces Allemands à la séance des tirs au but», raconte le quotidien sportif. Au coup de sifflet final, «Halilhodzic est resté debout seul devant son banc, les larmes aux yeux. Voyant la scène, certains joueurs sont venus pour l’aider à se ressaisir, mais il n’en fut rien. Le coach était inconsolable.»