L‘Algérie ferme ses frontières terrestres avec la Libye

L‘Algérie ferme ses frontières terrestres avec la Libye
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Sur le plan sécuritaire, ca va très mal du coté de la bande frontalière de l’Est du pays où l’on signale de plus en plus de mouvements des groupes terroristes, aussi bien au niveau de la Tunisie qu’avec la Libye.

En alerte maximale depuis plus d’un mois et où des milliers de GGF et militaires ont été envoyés en mission très spéciale, visant à sécuriser le périmètre frontalier avec ces deux pays voisins, les autorités militaires algériennes viennent d’opter pour la fermeture carrément de la bande frontalière avec la Libye.

Les raisons: la prise en main par les milices armées libyennes de cette région frontalière, totalement abandonnée par les pouvoirs publics libyens.

En effet, nous apprenons que les autorités algériennes ont fermé les trois postes frontaliers, dont le plus important est celui de Debdeb de la wilaya d’Illizi, située dans le sud-Est algérien où une haute tension est constatée ces derniers trois jours. Selon des sources biens informées, cette décision de fermeture et de bouclage dudit périmètre frontalier, est intervenue pour protéger le pays d’une éventuelle infiltration de terroristes et d’armes automatiques venant de Libye au profit des groupes terroristes armés d’Al Qaïda au Maghreb islamique.

D’ailleurs, nos sources indiquent que depuis la veille de l’aïd, plusieurs tentatives d’incursions des terroristes armés, plus d’une vingtaine, ont été signalées, non loin de Djanet, une ville saharienne qui se trouve à proximité du poste frontalier de Debdeb. Pour beaucoup d’experts avertis, la fermeture de la frontière terrestre, dans sa partie extrême sud avec la Libye, était prévisible, et ce depuis le début de l’attaque terroriste du site pétrochimique de Tiguentourine.

B. Salah-Eddine