L’Algérie expose une nouvelle approche basée sur la sécurité et la facilitation des procédures de circulation des personnes

L’Algérie expose une nouvelle approche basée sur la sécurité et la facilitation des procédures de circulation des personnes

L’Algérie a exposé une nouvelle approche des relations entre les pays des deux rives de la Méditerranée, basée sur la sécurité et les intérêts communs, tout en exigeant à ses partenaires européens la levée des barrières entravant la circulation des personnes et la facilitation des procédures d’octroi de visas pour les ressortissants algériens et ceux des pays de la rive sud de la Méditerranée.

Dans ce contexte, l’Algérie, qui a pris part au congrès de Varsovie (Pologne), organisé entre le 2 et 3 du mois en cours par la Pologne, actuel président de l’Union européenne, et auquel ont pris par des représentants de plusieurs pays arabes, a affiché sa volonté pour le renforcement du partenariat avec l’UE et de réunir tous les moyens dont elle dispose en vue de développer la politique de voisinage. Lors de son intervention aux travaux du congrès, le directeur Europe au Ministère des affaires étrangères, M. Ali Mokrani, a annoncé que « l’Algérie met à disposition à ses partenaires européens tous ses moyens, dont l’énergie, les ressources humaines et les services, en vue du renforcement du partenariat », relevant que « l’Algérie accorde un intérêt particulier pour le développement de la dimension humaine dans ses relations avec les pays de la rive nord de la Méditerranée, notamment en ce qui concerne les procédures d’octroi de visas pour garantir plus de rapprochement avec les peuples ». « L’Algérie ne cesse de fournir des efforts à même de garantir la stabilité, la sécurité et le développement dans ses pays voisins africains, dans la région sahélo saharienne, notamment la lutte contre le terrorisme et le développement dans cette région », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le représentant de l’Algérie a défendu les réformes politiques engagées par le président Bouteflika, soulignant dans ce sens que « l’Algérie, contrairement aux autres pays de la région secoués par des évènements, doit être classée parmi les pays engagées dans un processus démocratique depuis 1989 ».