L’Algérie et l’Italie pour la préservation de l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali

L’Algérie et l’Italie pour la préservation de l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali

L’Algérie et l’Italie ont appelé mercredi à une « coopération significative » et à une solution « rapide » à la situation de crise au Mali, préservant l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la souveraineté de ce pays.

Abordant la situation au Sahel, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et le président du Conseil des ministres italien, M. Mario Monti, ont exprimé leur « préoccupation » devant la persistance de l’instabilité et de l’insécurité au Mali, en particulier dans le nord, est-il indiqué dans la déclaration finale conjointe sanctionnant les travaux de la 2è réunion de haut niveau algéro-italienne tenue à Alger.

MM. Bouteflika et Monti ont appelé à une coopération « significative » et une solution « rapide » qui préserve l’intégrité territoriale, l’unité nationale et la souveraineté du Mali « afin de faire face à l’impact négatif de cette situation de crise sur la paix et la stabilité de la région ».

A cet égard, les deux parties ont exprimé leur « soutien » à la stratégie régionale développée par les pays de la région du Sahel basée sur le principe d’appropriation par ces pays de leur sécurité régionale et de leur responsabilité individuelle et collective dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et sur celui des partenariats engagés par les principaux acteurs au sein des stratégies élargies dans cette région.

Dans ce contexte, les deux parties se sont dites « confiantes » dans le fait que l’envoyé spécial des Nations unies pour le Sahel (M. Romano Prodi) « réussira à canaliser les efforts de la communauté internationale pour développer et mettre en oeuvre une stratégie globale, valable et efficace ».

Dans le même contexte, l’Algérie et l’Italie ont considéré que l’adoption de la Résolution 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies « constitue une étape importante dans la recherche d’une solution politique à la crise au Mali ».

Elles ont rappelé que cette résolution préconisait une « approche globale » et définissait les contours d’une solution politique « qui passe par l’implication de l’ensemble des parties prenantes maliennes et la prise en charge de leurs revendications légitimes ».