Selon l’Organisation des médecins sans frontières, «l’épidémie du virus tueur, Ebola, progresse dangereusement vers les frontières algériennes, notamment du côté du Mali où ont été enregistrés plusieurs cas de cette maladie».
L’inquiétude mondiale face à l’épidémie d’Ebola qui se propage en Afrique de l’Ouest grandit. L’avertissement de l’Organisation mondiale de la santé fait froid dans le dos.
Selon elle, le virus est «hors de contrôle» et il y a un «réel risque de voir de nouveaux pays touchés».
L’Algérie risque d’être infestée sachant que les régions du Sud accueillent de plus en plus de réfugiés en provenance des pays subsahariens qui connaissent des conflits et des situations de précarité.
Sans parler des immigrants illégaux arrivant des pays frontaliers avec l’Algérie dont certains ont enregistré des cas de fièvre Ebola qui se sont avérés mortels.
Selon l’Organisation des médecins sans frontières, «l’épidémie du virus tueur, Ebola, progresse dangereusement vers les frontières algériennes, notamment du côté du Mali où ont été enregistrés plusieurs cas de cette maladie». Celle-ci a sévi également en Mauritanie.
L’Algérie est-elle menacée ?
La question mérite d’être posée d’autant plus que dans les pays frontaliers avec l’Algérie, le virus ne cesse de s’aggraver avec plus de 4 784 cas depuis le début de l’année et plus de 2 400 morts, selon le dernier bilan virus est le plus virulent parmi les ment dans les hôpitaux pour santé, le recours au stock de annoncé vendredi par l’OMS.
A croire les déclarations de certains responsables, l’Algérie est pour le moment indemne, de l’épidémie virale «Ebola». Aucun cas, qu’il soit avéré ou suspect, n’a été enregistré jusqu’au jour d’aujourd’hui.
Toutes les mesures ont été prises pour faire face à l’avancée sans précédent du virus en Afrique, notamment à l’Ouest. Les pouvoirs publics veulent prendre les devants.
Pour l’heure, le ministère de la Santé rassure mais comment savoir si une personne est porteur de virus Ebola?
Baptisé Ebola en référence à la rivière du même nom qui se situe au Congo où il a été découvert, le virus est le plus virulent parmi les cinq autres types de cette espèce qui provoque une fièvre hémorragique aboutissant inéluctablement à la mort du sujet atteint.
Selon le docteur Derrar Fawzi, responsable scientifique à l’Institut Pasteur d’Alger, «cette maladie incurable présente des symptômes dont les plus frappants, sont la fièvre, le vomissement, la diarrhée, et le saignement», notamment nasal, oculaire, buccal, intestinal etc.
Pour ce responsable, «des mesures urgentes doivent être prises au niveau des aéroports pour éviter le contact avec les personnes en provenance des pays où le virus a été signalé. Une surveillance accrue doit être de mise également dans les hôpitaux pour séparer les sujets porteurs ou atteints du virus des personnes saines.»
Les mesures de préventions prises, à cet égard, sont la réactivation du dispositif de surveillance qui consiste, poursuit le même responsable, en la mobilisation des équipes sanitaires exerçant au niveau des postes de contrôle sanitaire aux frontières, la sensibilisation et l’information des voyageurs, et la prise en charge immédiate d’éventuels malades en provenance du foyer épidémique.
La réactivation du dispositif d’alerte et de prise en charge déjà mis en place au niveau des structures de santé et qui consiste en la mobilisation du personnel de santé, le recours au stock de sécurité des moyens de protection requis, déjà positionné dans les établissements de santé, et l’observation stricte des mesures de précaution universelles.
S’agissant des risque de contamination par Ebola durant la saison du Hajj, le représentant de l’OMS en Arabie Saoudite, Hassan al Bacheri, avait affirmé que les risques de contamination par le virus d’Ebola durant la prochaine saison du Hajj à La Mecque sont «très minimes», rappelant que les autorités saoudiennes ont déjà commencé à interdire les visas aux pèlerins des pays touchés par l’épidémie.