L’Algérie fait partie des neuf pays dans le monde où les risques liés à la corruption dans le domaine de la défense sont “importants” sont élevés en raison de manque de “mesures de responsabilisation de base”.
Ainsi l’Algérie est confrontée à cette situation à l’instar de l’Angola, le Cameroun, la République démocratique du Congo, l’Egypte, l’Erythrée, la Libye, la Syrie et le Yémen.
En effet, selon les conclusions d’une enquête menée par Transparency International au Royaume-Uni, un organisme de surveillance anti-corruption, révélées ce mardi par l’agence Reuters, les 82 pays étudiés représentent 94 % des dépenses militaires mondiales en 2011, une valeur de 1,6 milliards de dollars, tandis que le coût global de la corruption dans le secteur de la défense est estimé à au moins 20 milliards de dollars par an.
Selon la même enquête, la corruption est très dangereuse dans le domaine de défense car les troupes “peuvent très bien avoir un équipement qui ne fonctionne pas”.

L’enquête en question ne portait pas non seulement sur les risques de corruption dans les contrats de défense, mais aussi sur les risques d’abus des budgets de défense et de corruption dans les forces armées.
Pour le directeur de Transparency International Défense du Royaume-Uni et le Programme de la sécurité, ces conclusions devraient inciter les gouvernements à améliorer la lutte contre la corruption.