Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre l’Algérie et la Syrie, les autorités algériennes ont annoncé l’envoi d’un groupe d’experts, d’ingénieurs et de techniciens du groupe Sonelgaz vers Damas.
Cette décision, prise sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’inscrit dans une démarche de soutien concret à la reconstruction et au redressement du secteur énergétique syrien, fortement affecté par des années de conflit.
Le groupe d’intervention de Sonelgaz aura pour mission principale d’évaluer sur le terrain la situation du réseau électrique syrien. Ce travail de diagnostic permettra de formuler des propositions concrètes visant à relancer les capacités de production, de transport et de distribution de l’électricité, tout en identifiant les besoins urgents en matière de maintenance des infrastructures vitales.
🟢À LIRE AUSSI : Plan d’autonomie – Sahara occidental : Londres soutient Rabat, Alger exprime ses réserves
Cette initiative revêt une dimension à la fois technique et solidaire, confirmant la volonté de l’Algérie d’agir comme partenaire actif dans les efforts de redressement post-crise de la Syrie.
Un plan de coopération énergétique structuré
Dans le prolongement de cette démarche, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a eu un entretien téléphonique avec son homologue syrien, Mohamed Al-Bashir.
Les discussions ont porté sur l’élaboration d’un plan d’action détaillé pour accompagner la Syrie dans la réhabilitation de son secteur énergétique, notamment en matière de maintenance des réseaux et d’optimisation des équipements électriques stratégiques.
Le ministre algérien a également proposé d’accueillir des techniciens syriens dans les centres de formation de Sonelgaz, afin de leur offrir un programme de perfectionnement dans les domaines de l’électricité et du gaz.
Cette initiative vise à renforcer durablement les compétences locales et à assurer un transfert de savoir-faire efficace et pérenne.
Une coopération appelée à s’étendre
Les deux ministres ont exprimé leur volonté commune d’élargir cette coopération à d’autres domaines stratégiques, notamment les hydrocarbures, les mines et les énergies renouvelables.
🟢À LIRE AUSSI : Soixante ans plus tard : d’anciens combattants algériens formés en Chine reviennent sur place
Ce rapprochement s’inscrit dans la continuité de la visite du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, à Damas en février dernier, en qualité d’émissaire du Président Tebboune.
À travers cette dynamique, Alger confirme son engagement en faveur d’un partenariat arabo-arabe basé sur l’entraide, la complémentarité et le développement durable.
