L’Algérie envisage un nouveau mode de gestion des infrastructures publiques de l’eau

L’Algérie envisage un nouveau mode de gestion des infrastructures publiques de l’eau

L’Algérie envisage d’introduire un « nouveau mode de gestion » des infrastructures publiques de l’eau, « complètement différent du système actuel de gestion déléguée », a indiqué, lundi à Constantine, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib.

L’Algérie, après l’achèvement des contrats de gestion déléguée en cours, « pourra recourir à une expertise internationale, mais sous une autre formule, axée uniquement sur le critère de l’accompagnement », a ajouté le ministre en marge de sa visite de travail dans cette wilaya.

Faisant part de « l’expérience appréciable » accumulée par les Algériens dans le cadre du système de gestion déléguée, M. Necib a indiqué que l’Algérie, au début « obligée » de céder la gestion à des partenaires étrangers dans le cadre de contrats bien précis, « volera de ses propres ailes » après l’adoption du futur mode de gestion des infrastructures publiques de l’eau.

Le ministre a indiqué, dans ce contexte, que les investissements inscrits au profit de la wilaya de Constantine seront concrétisés « avec ou sans le concours de la Société des eaux et de l’assainissement de Constantine (SEACO), dont le contrat de gestion expirera dans dix (10) mois », même si cette structure « a pu quand même réaliser des choses positives ».