En 1830, Alger est tombée en à peine 20 jours de campagne. La régence turque, par la valorisation d’Alger amarrait cette possession Nord-africaine à sa mère patrie et à sa sublime porte. Alger n’était là que pour assoir la suprématie turque. La France, restera sur ce schéma.
Comment après 53 ans d’indépendance, Alger cette capitale coloniale, turque et française, reste-t-elle encore la première ville du pays ? Nos inamovibles génies politiques militaires, qui nous saoulent des menaces qui pèsent sur le pays, peuvent-ils nous expliquer son profil de défense ?
Mieux ! peuvent-ils nous dire, en cas d’impérieuse nécessité, quelle est celle ville de l’intérieur du pays qui pourrait être une capitale de repli ? Tizi-Ouzou, Médéa, Taghardaït, Laghouat, Constantine, pour ne citer que celles-là auraient pu connaître des aménagements dans cette optique.
Mais, vous me direz que c’est trop attendre de carriéristes plus préoccupés par la sécurité de leurs postes et la longévité de leur carrière que par la pérennité du pays. Ces fossoyeurs, contrairement à ce qu’accréditent les pensifs de la faune politique, ne veulent même pas faire hériter leur progéniture. Celle-là est préparée pour prospérer sous d’autres cieux….

Mohand Bakir