Dans le classement mondial de la liberté de la presse pour l’année 2011-2012, établi par l’organisation non gouvernementale, « reporters sans frontières », l’Algérie est passée de la 133ème à la 122ème place.
En dépit du fait que l’Algérie a avancé dans le classement des pays selon leur respect de la liberté de la presse, par 11 places, elle reste toutefois, dans les dernières places du classement mondial, c’est-à-dire , après la centième place. Cela signifie que les médias en Algérie souffrent toujours de la répression, selon les normes et critères de « reporters sans frontières ». Son avancement de 11 points ne reflète pas les réformes politiques et médiatiques engagées par le gouvernement.
Par ailleurs, l’Algérie a avancé dans les classements, sur le plan arabe, suivie par la Tunisie, qui est passée de la 164ème à la 134ème place, alors que ce pays venait de traverser des changements politiques profonds, suite à la fuite de Ben Ali du pouvoir. L’ONG « reporters sans frontières » a, notamment, constaté le début d’une nouvelle ère sur la scène médiatique tunisienne parallèlement à l’ouverture démocratique.
Par ailleurs, dans ce classement établi l’ONG, l’Algérie a avancé seulement sur un seul critère, qui est la baisse remarquable des poursuites judiciaires contre les journalistes, sans toutefois donner d’avantage de détails sur la scène médiatique algérienne.
Pour ce qui est des autres pays arabes, ils ont reculé dans le classement de cette ONG, que ce soient les pays ayant échappé aux révoltes et/ou ceux qui y ont traversés, à l’instar de l’Algérie, la Tunisie, et la Libye. A titre d’exemple, la Syrie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis ont tous été déclassés, pour de multiples raisons, en premier lieu, aux poursuites judiciaires contre les journalistes et rédacteurs.
