Menée 2-0, l’équipe de Christian Gourcuff a finalement arraché un match nul 2-2 en Tanzanie, ce samedi au 2e tour préliminaire aller des éliminatoires à la Coupe du monde 2018.
Ils ont souffert… contre la 136e nation au classement FIFA. Les Fennecs ont été outrageusement dominés pendant plus de 60 minutes. Sans Brahimi, Feghouli ou Soudani, et dans des conditions climatiques difficiles (forte humidité et chaleur), El-Khedra a été au bord du gouffre… Plus proche d’un 3-0 que d’un étonnant reversement de situation, l’Algérie a bien bu la tasse. Les Taifa Stars ont mis à mal la défense algérienne en première mi-temps avec six occasions nettes, voire très nettes. La barre, un sauvetage de Medjani sur la ligne, et le talent de M’Bolhi ont permis aux hommes de Gourcuff de revenir miraculé aux vestiaires avec seulement un but de retard, l’oeuvre de Maguli, seul au six mètres pour ajuster de la tête le gardien d’Antalyaspor.
A la reprise, cela n’a été guère mieux. Les deux hommes du TP Mazembe, Samatta et Ulimwengu ont continué à passer comme dans du beurre dans les lignes algériennes. Et c’est tout logiquement que Samatta, espéré récemment par Hervé Renard à Lille, a doublé tranquillement la marque (2-0). Incroyable ? Non, largement mérité. KO debout. Le dernier huitième de finaliste au Mondial brésilien a (enfin), et c’est un euphémisme, réagi par l’intermédiaire d’Islam Slimani. En forme avec le Sporting (7 buts en Championnat), il a démontré qu’il n’était pas seulement un buteur de la tête comme on le critique très injustement en Algérie.
A la 70e, il reprend de volée un centre de Walid Mesloub, avant de mystifier, quatre minutes plus tard, le gardien Tanzanien après une belle ouverture de Riyad Mahrez (12e passe décisives en 21 sélections). L’Algérie peut dire merci à Slimani. Avec ses deux buts, le goleador devient le meilleur buteur algérien en activité avec 18 buts en 40 sélections… Face à une séduisante équipe de Tanzanie, il faudra terminer le job ce mardi à Blida. Et ensuite, remettre sur les rails une sélection dans le doute, avec ou sans Christian Gourcuff.
