Un reliquat de 166 milliards de dollars US budgétisés mais non décaissés a été constaté par la Direction générale de la prévision et des politiques (DGPP) du ministère algérien des Finances de l’Algérie dont le Produit intérieur brut 2011 était de 188,6 milliards dollars américains pour une population globale de 36 millions d’habitants.
Une cagnotte colossale qui pourrait donner des idées sous les cieux des finances sénégalaises ce d’autant que, selon Ferhane Sidi Mohamed, directeur de la DGPP, « l’écart entre le décaissement de 220 milliards de dollars et le montant inscrit, celui de 386 milliards de dollars constitue principalement un reliquat qui n’a pu être consommé en raison de la faiblesse des capacités de réalisation, aussi bien internes qu’externes, du secteur du BTPH notamment »
Ce budget résiduel pour la réalisation des chantiers d’infrastructures s’inscrit dans le cadre du programme complémentaire de soutien à la croissance (2005-2009) et du plan quinquennal (2010-2014) du 4eme PIB du continent africain.
La confiance revenue dans le camp des investisseurs étrangers qui ont consacrés 220,5 milliards de CFA pour le premier trimestre 2013 et globalement 467,8 milliards de francs CFA pour 2012 attestent de la confiance placée en l’administration Macky Sall.
Selon le directeur général de l’Agence chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (APIX), Diène Farba Sarr, 166,2 milliards de francs CFA ont été agréés par l’APIX en 2011.
La traque des bien mal acquis ont en définitive favorisé le retour des investisseurs étrangers. Il soutient que la« traque des biens mal acquis n’a aucune incidence négative sur les investissements ».
Dominique Dellicour, ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne au Sénégal, soutient dans une interview accordée au quotidien Le Soleil que « l’impact de la traque des biens mal acquis sur les investissements étrangers et positif ».
De là à faire un tour en Algérie ….
NB/ASI24