Les stocks de l’Algérie en ce métal si précieux et si coté sur les marchés internationaux sont appelés à augmenter…
En plus de ses 200 milliards de dollars de réserves de change, l’Algérie possède 173,6 tonnes de réserves en métal jaune.
L’Algérie est bien plus riche que ce qu’on imagine! Selon le quotidien nationale El Moudjahid, qui cite comme source le dernier rapport du Conseil mondial de l’or, l’Algérie dispose de 4,4% des réserves mondiales de l’or. Publié, il y a quelques semaines, ce rapport a classé l’Algérie à la 22e place au niveau international et en troisième position dans la région arabe, après l’Arabie Saoudite et le Liban.
Les réserves de l’Algérie en ce métal précieux ont été estimées par cette même instance d’évaluation à 173,6 tonnes, soit 4,4% des réserves mondiales. L’Algérie garde ainsi intactes ses réserves aurifères depuis 20 ans, contrairement à d’autres pays arabes, tels que l’Arabie Saoudite (14e place mondiale) et le Liban (16e place mondiale) disposant respectivement de 339,6 tonnes et 286,8 tonnes, qui ont dû vendre une partie de cette richesse.
Avant même la publication de ce rapport, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, M.Youcef Yousfi, avait fait les mêmes estimations en déclarant, au cours d’un entretien paru dans, Le Quotidien d’Oran, que l’Algérie possède actuellement, une centaine de tonnes de réserves prouvées d’or. C’est au cours de cet entretien qu’on a pu apprendre que l’Algérie a donc au total une exploitation de cinq tonnes par an pendant 20 ans.
Il a également insisté sur le fait que ce chiffre représentait les réserves prouvées mais que les «vrais chiffres» pourraient être beaucoup plus impressionnants…
L’Algérie n’a donc pas livré tous ses secrets. D’ailleurs, consciente de ses trésors souterrains, et de leur valeur actuelle, l’Algérie compte mettre à profit ses ressources et augmenter l’exploitation de ses gisements aurifères.
Pour cela, différents partenariats avec des acteurs étrangers seront mis en place. Toutefois, l’Algérie n’est pas à son premier partenariat; déjà en 2007, l’Entreprise algérienne d’exploitations des mines d’or (Enor) avait mené des discussions pour conclure un accord avec un partenaire australien, le groupe GMA. Ce partenariat concernait la mine d’Amesmessa, dans le Hoggar (Tamanrasset), à l’extrême sud algérien.
Malheureusement, ce partenariat avait été arrêté en octobre 2011 pour des raisons financières. Avec ces nouvelles perspectives, la reprise de l’exploitation ne saurait tarder. Ce qui est de bon augure en cette période de récession mondiale. A ce sujet, et de l’avis des experts à la Banque d’Algérie, ces réserves d’or permettront à l’Algérie d’avoir une position honorable dans le concert des institutions d’émissions de la planète, notamment au regard des incertitudes qui pèsent sur les principales devises et de la tendance haussière qui caractérise l’or depuis le début de la crise financière mondiale.
Les stocks de l’Algérie en ce métal si précieux et si coté sur les marchés internationaux sont appelés à augmenter à la faveur de la multiplication des opérations d’exploration engagées dans le sud du pays.
En plus donc de ses 200 milliards de dollars de réserves de change, l’Algérie dispose de 173,6 tonnes de réserves d’or! On peut donc bel et bien affirmer que la santé financière du pays est des plus encourageantes. Le pays est donc plus riche qu’on ne le croit…