Les voyageurs britanniques prennent de l’avance sur leurs préparatifs : selon les données récentes de Google Trends, les recherches pour les “2026 holidays” ont enregistré une hausse de 78 % en l’espace d’un trimestre. Cette progression traduit une tendance profonde : la volonté croissante d’explorer des destinations encore préservées du tourisme de masse.
Dans ce contexte, Wild Frontiers, tour-opérateur spécialisé dans les voyages d’aventure et certifié B Corp, a dévoilé sa liste des 16 destinations qui devraient gagner en popularité l’an prochain. L’entreprise explique que de plus en plus de touristes cherchent à éviter les sites saturés et s’intéressent aux régions offrant authenticité, nature et immersion culturelle.
Clare Tobin, directrice générale de Wild Frontiers, insiste sur ce changement de comportement : « Le surtourisme demeure l’un des défis majeurs du secteur. Voir les voyageurs s’éloigner des circuits classiques est encourageant, car cela soulage les zones surchargées et stimule l’économie locale dans des régions moins visitées. »
La liste publiée par Wild Frontiers reflète cette quête de nouveauté. Elle couvre des pays variés, du Kirghizstan au Japon, en passant par l’Arabie saoudite, la Tanzanie ou encore la Géorgie. Certains connaissent même déjà une progression significative : les réservations vers le Kirghizstan ont plus que doublé, l’Égypte bénéficie d’un regain d’intérêt après l’ouverture du Grand Musée égyptien, et la Tanzanie enregistre une hausse de 15 % grâce à ses efforts en matière de tourisme durable.
Dans ce panorama international en pleine évolution, l’Algérie se démarque en apparaissant comme l’une des destinations émergentes à suivre de près.
L’Algérie, un potentiel touristique qui gagne en visibilité
Si le rapport de Wild Frontiers ne développe pas en détail le cas algérien, l’intégration du pays dans sa sélection 2026 constitue en soi un indicateur fort. L’Algérie fait en effet partie des destinations identifiées comme prometteuses pour les voyageurs en quête d’aventure, aux côtés de pays déjà bien installés sur ce créneau.
Ce positionnement s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, la diversité de ses paysages du Sahara, considéré comme l’un des plus beaux déserts du monde, aux massifs de l’Atlas et aux rivages méditerranéens offre un terrain exceptionnel pour le trekking, le bivouac, les circuits culturels et les expéditions en pleine nature. Cette richesse géographique reste encore largement sous-exploitée à l’échelle internationale, ce qui renforce son attrait pour les voyageurs qui cherchent des territoires préservés.
Ensuite, l’Algérie possède un patrimoine culturel d’une grande profondeur, depuis les cités antiques de Tipasa et Timgad jusqu’aux influences arabo-berbères et andalouses. Le pays a également l’avantage d’offrir des expériences authentiques, loin des formats standardisés qui dominent les destinations saturées.
L’inclusion de l’Algérie dans la liste de Wild Frontiers intervient à un moment où le pays tente progressivement de renforcer son ouverture touristique. Bien que le secteur reste en développement, le potentiel est immense : nouvelles routes désertiques, circuits sahariens encadrés, valorisation du patrimoine, et intérêt croissant pour les expériences éco-responsables.
Ce coup de projecteur attendu pour 2026 pourrait contribuer à améliorer la visibilité internationale de l’Algérie et encourager les opérateurs étrangers à s’intéresser davantage à ses atouts. Pour les voyageurs à la recherche d’authenticité, de nature brute et de découvertes culturelles, l’Algérie apparaît ainsi comme une nouvelle terre d’aventure prometteuse.
