Au cours de la séance spéciale du comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de l’orientation du NEPAD consacrée à la célébration du dixième anniversaire de cette structure, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a été chargé par ses pairs de présenter un bilan historique du NEPAD. Un instrument au service d’une Afrique qui se renouvelle dont l’idée est partie du sommet d’Alger en 1999. “Le NEPAD est un programme de longue haleine, le processus doit se poursuivre et s’intensifier”, a-t-il dit en poursuivant… “Il revient à chacun de contribuer à cet édifice car la stabilité et la prospérité dans le monde s’en trouveront renforcées lorsque l’Afrique sera en mesure de participer pleinement au progrès universel.” Il fallait que ce continent, compte tenu de son poids et de ses potentialités, s’insère dans le concert des nations que la globalisation et la gouvernance mondiales réorganisent. A ce propos, soulignons que l’Algérie va présenter en janvier 2012, devant les chefs d’Etat et de gouvernement, son second rapport d’étape sur la gouvernance. Les experts ont donc six mois pour finaliser ce second rapport. Concernant la participation du Président de la République à la réunion du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement sur les changements climatiques, on peut retenir deux points : primo, les chefs d’Etat se sont entendus lors de ce sommet pour défendre une position africaine commune d’ici le sommet de Durban. Une position qu’on peut dérouler en trois objectifs. Le principe de la compensation. Partant de la réalité historique que le continent africain n’est pas le pollueur, alors que c’est lui qui subit le plus les conséquences de la pollution. Il faut que l’Afrique soit compensée. Le second principe renvoi à l’adaptation aux changements climatiques. Il faudrait que ce continent dispose des moyens technologiques. Le troisième principe à trait au financement. Comment, à quels coûts financer cette mise à niveau technologique de l’Afrique pour la prémunir contre les effets destructeurs du changement climatique ? Ces questions seront abordées à Durban et défendues par une équipe de « négociateurs » de niveau ministériel qui sera menée par M. Ato Meles Zenawi, Premier ministre d’Ethiopie… tandis que le Congo a été chargé par la conférence de continuer les négociations au niveau des points focaux et des experts. Cette mise « en commun » du potentiel africain répond au souci de concentrer et de mobiliser toutes les capacités de négociations du contenu… qui dispose de moyens de le faire. A la base, la nécessité d’arriver à un consensus autour d’un point de vue commun.
Sur ce plan, ce qui a marqué le sommet de Malabo c’est la désignation de l’Algérie à la tête du “Groupe des 77 + la Chine” pour une année à partir de janvier 2012. C’est un groupe qui regroupe les pays du “Tiers monde + la Chine” pour organiser les négociations avec les autres groupes. Ce groupe négocie sur les questions multilatérales dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux. Durant toute l’année 2012, l’Algérie agira au nom du Groupe des 77 dans toutes les négociations au plan multilatéral.
Par ailleurs, l’élection de l’Algérie durant ce sommet à travers la désignation d’une femme, Dr Maya Sahli, membre de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, pour une durée de six ans, vient également récompenser, en quelque sorte, le travail actif et de longue haleine des experts et des politiques algériens dans les différentes instances des organisations régionales ou internationales.
Pour information, l’Algérie est représentée à la Cour africaine des droits de l’homme, par E. Guergouz, à la Commission africaine du droit international, par M. Kamel Filali, au Comité de lutte anti-corruption, par M. Nabil Haffad, et occupe le poste de la vice-présidence de l’ECOSOC et préside le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) avec M. Babès… En fait, l’Algérie est présente dans tous les organes importants et essentiels de la commission et le Président de la République est présent dans tous les comités ad hoc de l’Union africaine que ce soit le MAEP, le NEPAD, les Changements climatiques ou la réforme du système des Nations unies.
Le Président de la République a pris part à une autre réunion importante au sein du Comité de dix Chefs d’Etat et de gouvernement sur la réforme du système des Nations unies, notamment sur la réforme du système du Conseil de sécurité. La position défendue par l’Algérie a été reconfirmée par le Comité qui permettra à l’Afrique de retrouver une place au sein du Conseil de sécurité. Pour rappel, la position de l’Algérie repose sur le principe de la compensation historique… Pour préciser, l’Afrique revendique deux postes permanents avec droit de veto et l’élargissement des « non permanents » de deux à cinq membres.
Le Président de la République a, bien sûr, pris part aux travaux de la 17e session des chefs d’Etat et de gouvernement placée sur le thème « Accélérer l’autonomisation des jeunes pour le développement durable ». Egalement à cette occasion, le Président de la République a apporté sa contribution au débat qui a réuni plusieurs chefs d’Etat avec un panel de jeunes représentants les différentes zones du continent africain. « La jeunesse doit être placée, de manière encore plus résolue, au centre des stratégies de développement mise au point à tous les niveaux et dans tous les domaines », a-t-il précisé aussi bien à ses pairs qu’aux jeunes en mettant en exergue l’expérience algérienne dans le domaine de l’emploi et des nombreuses mesures de facilitation et d’accompagnement initiées par les pouvoirs publics en faveur de la jeunesse. Durant ce sommet, l’Algérie a signé la charte sur la jeunesse, dont l’idée a pris forme lors du sommet d’Alger en 1999.
Les chefs d’Etat avaient décidé de se doter d’une charte qui organise et définit la place de la jeunesse et son rôle dans l’édification de leur pays en particulier et du continent en général.
Rappelons que les chefs d’Etat ont décidé d’une journée de la jeunesse africaine : le 1er Novembre, en hommage à la mobilisation et au combat de la jeunesse algérienne pour la libération de leur pays et de l’Afrique. Mais comme toute équipe qui gagne, cette visibilité est le fruit d’un travail de longue haleine en amont pour affiner une stratégie, monter et préparer des dossiers et sur ce plan cette 17e session n’a pas dérogé à la règle. En effet, intervenant à la table ronde sur le développement durable (Rio+20) en marge du sommet de l’Union africaine, le Président de la République a attiré l’attention qu’au cours « du prochain sommet de Rio, il faut veiller à ce que le processus préparatoire soit transparent et inclusif…»
M. KOURSI
Message du Président Bouteflika à son homologue de la Guinée-Equatoriale
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a adressé hier un message à son homologue de la Guinée-Equatoriale, M. Théodoro Obiang N’guema, dans lequel il a exprimé son « entière » disponibilité à développer des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays. « Je tiens à vous adresser mes remerciements ainsi qu’au peuple frère de Guinée-Equatoriale pour l’hospitalité chaleureuse et pour toutes les marques d’attention qui m’ont été prodiguées, ainsi qu’à ma délégation, au cours de notre séjour à Malabo », a précisé le Chef de l’Etat dans son message au moment de quitter Malabo. « C’est l’occasion aussi de vous exprimer mon entière disponibilité à travailler, de concert avec vous, au développement des relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays », a ajouté le Président Bouteflika.
Algérie-Cameroun
Le Président Bouteflika réitère sa volonté d’œuvrer au développement des relations
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a réitéré, dans un message adressé à son homologue camerounais, M. Paul Biya, sa volonté d’œuvrer au développement des relations bilatérales algéro-camerounaises. « Sur le chemin du retour et au moment où je survole, de nouveau, la République du Cameroun, je tiens à vous renouveler mes meilleurs vœux et ceux de progrès et de prospérité que je forme à l’endroit du peuple camerounais frère », a écrit le Chef de l’Etat dans son message. « Je me réjouis de la qualité des relations qui existent, si heureusement, entre nos deux pays, et vous réitère ma volonté d’œuvrer, avec vous, à leur plein développement », a souligné le Président Bouteflika.
Algérie-Nigeria
Le Chef de l’Etat salue la dynamique dans les relations algéro-nigérianes
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a exprimé sa satisfaction de la dynamique qui marque les relations algéro-nigérianes, dans un message adressé à son homologue de la République fédérale du Nigeria, M. Goodluck Ebele Jonathan. « En traversant de nouveau l’espace aérien nigérian, je tiens à vous réitérer mes salutations et mes meilleurs vœux pour vous-même et pour votre peuple frère », a écrit le Président Bouteflika dans son message. « Permettez-moi également de vous exprimer ma satisfaction quant à la dynamique que nos deux pays ont su imprimer à leurs relations fondées sur l’estime et la solidarité réciproques », a souligné le Chef de l’Etat.
Algérie-Niger
Le Président de la République exprime sa volonté d’œuvrer au renforcement de la coopération bilatérale
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a exprimé sa volonté d’œuvrer au renforcement de la coopération bilatérale entre l’Algérie et le Niger, dans un message adressé à son homologue nigérien, M. Mahamadou Issoufou. « Sur le chemin de retour, et au moment où je survole de nouveau votre grand pays, je tiens à vous réitérer mes salutations et mes meilleurs vœux pour vous-même et pour le peuple nigérien ami », a écrit le Président Bouteflika dans son message. « Je vous réaffirme, également, ma volonté d’œuvrer avec vous au renforcement de notre coopération bilatérale et à la concrétisation des objectifs de l’Union africaine », a souligné le Chef de l’Etat.
