Les États-Unis ont mis à jour leur « liste noire » des pays ne respectent pas les normes minimales et qui n’en font pas assez pour lutter contre le fléau qu’est le trafic d’être humains ou l’esclavage, ajoutant sur cette liste noire de la honte, pour 2015, 8 nouveaux pays : Haïti, le Suriname, la Birmanie, Djibouti, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Soudan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan qui rejoignent les 18 autres : l’Algérie, la Biélorussie, le Belize, le Burundi, la République centrafricaine, les îles Marshall et les Comores, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, la Gambie, la Guinée-Bissau, l’Iran, la Corée du Nord, la Mauritanie, la Russie, le Sud-Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Zimbabwe.
Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a réagi, samedi, au contenu du 16e rapport du département d’Etat américain sur la traite des personnes, en relevant avec un « profond regret » que ce rapport classe, encore une fois, l’Algérie dans une « catégorie3 » regroupant des Etats qui, « ne se conforment pas pleinement aux normes minimales pour l’élimination de la traite et ne font pas d’efforts pour atteindre cet objectif ».
Il déplore cette appréciation qui, « loin de résulter d’une évaluation rigoureuse de la situation, continue de puiser surabondamment à des sources approximatives et manquant de crédibilité et de se fonder sur des informations erronées, voire fallacieuses ».