Le gouvernement algérien a réagi samedi, par la voix de son ministre des Affaires étrangère Ramtane Lamamra, à un rapport du département d’Etat américain qui remet en cause les efforts algériens dans la lutte contre la corruption et dans la promotion des droits de l’Homme.
« Il y a des lignes rouges à ne pas dépasser. Nous exerçons notre souveraineté. Nous sommes un pays libre et indépendant. Que l’ on soit d’ accord ou non avec nous sur nos positions vis-à-vis de la Palestine par exemple, ça reste leur problème », a répliqué le chef de la diplomatie algérienne depuis Constantine (400 km au sud-est d’Alger), où il accompagnait le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui y effectue une visite de travail.
Washington publie chaque année un rapport sur la situation des droits de l’Homme dans le monde, en se basant sur des données d’organisation non-gouvernementales (ONG).