L’Algérie compte actuellement 300.000 toxicomanes dont la majorité sont âgés entre 15 et 35 ans. La gent féminine représente 3% de ce nombre de toxicomanes révélé samedi par le président de la Fédération nationale des associations de prise en charge des jeunes, Abdelkrim Abidat.
S’exprimant en marge de la journée de sensibilisation organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) en coordination avec la Fédération à la plage de Sidi Fredj, il a précisé que “ce chiffre n’englobe que les toxicomanes ayant bénéficié d’un traitement dans les centres spécialisés”.
Le même responsable a souligné, en outre, l’”importance” de cette journée de sensibilisation à la dangerosité de la conduite sous l’emprise de la drogue, affirmant que près de 1.000 jeunes (hommes et femmes) spécialisés dans les activités de sensibilisation ont été mobilisés pour assurer le succès de cette opération qui a touché plusieurs plages dans 14 wilayas côtières et places publiques.
Concernant la prise en charge des jeunes toxicomanes, Abidat a rappelé que son organisation a ouvert un centre de prévention et de lutte contre la drogue dans la commune d’El Mohammadia (Est d’Alger) pour assurer une désintoxication “discrète”, insistant sur la psychothérapie “à travers l’écoute et l’accompagnement jusqu’à la guérison”.
