Dans les annales algériennes, le Premier Novembre, que les Algériens célèbrent cette année à une étape cruciale du développement national et après une décennie d’application des réformes menées tous azimuts dans tous les secteurs, constitue assurément un événement fondateur du projet de l’Algérie éprise de paix, de liberté et de justice sociale.
La célébration, cette année, de cette date revêt indiscutablement un cachet particulier, d’autant plus qu’elle intervient au moment où le pays engrange des résultats dans la mise en œuvre de la réforme de la justice et qui se poursuit dans le strict respect de l’esprit de Novembre.
Les acquis sont d’autant plus solides qu’ils sanctionnent favorablement la politique de réconciliation nationale, initiée par le Président de la République ainsi qu’une avancée considérable dans le processus des réformes et du développement national.
C’est dire l’opportunité qu’offre cette célébration pour mesurer le chemin parcouru et l’effort restant à consentir dans la perspective d’atteindre tous les objectifs escomptés dans tous les segments de la politique de reconstruction nationale.

Il faut dire que les grandes décisions prises par le Chef de l’Etat pour accompagner la construction d’une nouvelle Algérie sont autant de signes forts qui disent que le Premier Novembre constituera un nouveau départ, mais avec la même détermination dans la redynamisation du processus de réformes et de l’action de développement national, lesquels s’inscrivent en droite ligne de la concrétisation de la justice sociale, projet s’inspirant d’un long parcours de combat contre l’injustice et l’oppression.
La volonté affichée par le Chef de l’Etat quant à l’impulsion d’une nouvelle dynamique à la vie nationale est fortement expressive de l’ancrage de la démarche empruntée dans l’histoire du pays, qui une fois l’indépendance acquise s’est vite attelé à poser les jalons de la modernité et de la prospérité à l’ombre d’un Etat républicain.
Et c’est sous de bons auspices que le pays s’apprête à passer à la vitesse supérieure dans l’accélération des réformes dans le secteur judiciaire qui a déjà à son actif l’accomplissement d’un travail colossal sur la voie de la prise en charge des aspirations des citoyens.
Le programme du Chef de l’Etat et les réformes qu’il a initiées ont incontestablement conforté la stabilité des institutions et mis en place les conditions de la relance et les bases du développement durable. C’est fort de ces acquis que l’Algérie met le cap sur l’effort continu de reconstruction, l’accélération des réformes à l’ombre d’un plan quinquennal consacrant la réponse aux attentes sociales.
Cela est d’autant plus vrai qu’au-delà de la consistance de l’investissement injecté dans le développement, l’Etat n’a ménagé aucun effort dans la mise en place de l’accompagnement nécessaire à l’application tous azimuts des réformes. L’Algérie qui a payé le lourd tribut pour recouvrer sa souveraineté poursuit son parcours de combattant en puisant dans les principes de la glorieuse Révolution.
Novembre a balisé les grandes options que les pouvoirs publics ne peuvent dévier.
S. Lamari