La mise en œuvre prochaine d’un système national de l’innovation que compte lancer le gouvernement conduira à la création d’une agence national de l’innovation et l’invention, a affirmé le ministre de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, lors d’une conférence internationale, en présence d’opérateurs économiques et d’universitaires.
Selon le ministre, “le gouvernement compte lancer un système national de l’innovation qui se fonderait sur trois ancrages : une loi, une agence pour cristalliser et capitaliser les énergies des inventeurs et des jeunes talents, et la synergie entre l’Education, la formation et la recherche”.
Différents secteurs seront impliqués à travers ce nouveau système, tels l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et l’industrie, dans l’objectif d’établir une passerelle entre l’innovateur et l’entreprise et d’améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises algériennes.
Dans son intervention, Cherif Rahmani a plaidé pour le développement des domaines scientifiques d’avenir, comme les nanotechnologies et la biotechnologie, en prévision notamment de la concrétisation des futurs projets du Centre Algérien des Technologies de l’Information, de la Communication et des Technologies Avancées (CATICTA) de Sidi Abdellah.
Il a indiqué compter beaucoup sur la diaspora algérienne, notamment les jeunes diplômés “qui gardent toujours un lien fort avec leur pays” dans le développement de ce pôle technologique dédié surtout aux Start-ups. Un pôle qui constitue, selon lui, un élément important de formation et de recherche dans la biotechnologie et la nanotechnologie.
